Diary for isakurt Afrika 06


Es geht bald los!!!

2005-11-25

Start am 12.12.05 in Oberdorf. Vom 14.- 16.12 sind wir auf der Fähre von Genua nach Tanger. Wir hoffen auf gutes Wetter (wer will schon sein Essen nochmals betrachten!), dann sind wir am 16.12. startklar in Tanger. Danach gehts mehr oder weniger direkt nach Agadir. Erste Fotos und News ab ca. Weihnachten. Bis dann.

Départ le 12 décembre d`Oberdorf. Le 14 nous partons de Gêne et le 16 décembre nous arrivons à Tanger, au Maroc. De Tanger nous allons plus ou moins directement à Agadir, où nous retrouverons notre ami Omar. Premières photos et nouvelles à partir de là.

Kurt & Isabelle


Ein wüstes Abenteuer

2005-12-12

Isabelle hat noch einige Bücher über die Dakar und Rallye des Pharaons. Es sind eigene Erlebnisse und Abenteuer die sie erlebt hat. Ein wüstes Abenteuer gibt es in Deutsch, die anderen zwei in französisch. Bestellungen via E-Mail isakurt@yahoo.com. Auslieferung ca. März 2006.

Preise: pro Buch/par livre CHF 15.- für CH, EUR 15.- für Europa

Une histoire de galère, Rallye Paris-Dakar 1996

Ein Wüstes Abenteuer, Paris-Dakar Rallye 1996

Une histoire de désert, Rallye des Pharaons 1994


Von Tanger bis Agadir

2005-12-22

Nach 60 Stunden auf dem Schiff, 12 Stunden länger als geplant, sind wir gut und mit vollem Magen (d.h. die See war ruhig), in Tanger angekommen. Ausladen und Zoll in ca. 1,5 Std. war i.O. Danach durch Tanger lärmen und eine Absteige suchen. Zusammen mit Christian aus dem Allgäu sind wir um 01.30 im Zimmer gelandet. Nix warm Wasser und nix Decke, dafür kalt! Der folgende Tag war sehr schön und warm. Zusammen sind wir nach Meknes gefahren und haben am, Abend den Souk besucht. Nach einem Gutenacht-Bier an der Bar sind wir warmgeduscht ins Bett mit den vielen Decken gekrochen (jeder ins Eigene). Unsere Wege haben sich am folgenden Tag getrennt, da Christian noch ein Visum für Mauretanien brauchte. Nächster Stop in Azilal, am Tag = T-Shirt, in der Nacht = Kappe, lange Unterschläuche, 4 Decken etc. Trotzdem war der Besuch der Cascade d`Ouzoud (viele Affen) sehr schön. Hier haben wir auch Kurt Maurer von la Cantine in Soyhieres getroffen. Zum Nachtessen gab es dann Wein und Bier. Danach Marrakech, wo wir wie immer am Platz Jemaa el Fna an einem der Stände die guten Brochettes gegessen haben. Keine Rache von „Montezuma“! Von Marrakech nach Agadir hatten wir das grosse Glück im Regen zu fahren. Dazu war es auch noch kalt, sodass wir eine gute Zeit hatten! Hier in Agadir sind wir bei unserem Freund Omar einquartiert. Inzwischen stehen in seiner Garage sechs Hondas und eine Yamaha, kurzfristig auch zwei schmutzige KTM`s. In den nächsten Tagen geht es weiter in Richtung Mauretanien, wo wir endlich Pisten und warmes Wetter haben werden. Nächstes Update von Atar (Mauretanien 05.01.06) oder Dakar (Senegal 15.01.06), wo es dann Fotos von der Dakar-Rallye gibt. Inch Allah

Wir wünschen allen eine schöne Weihnachten und einen guten Start im 2006. Bis dann.

Après une traversée en bateau de 60 heures, 12 heures de plus que prévu, nous sommes arrivés à Tanger à 11 heures vendredi soir . Déchargement + douane, il était 1 h. 30 du matin lorsque nous avons trouvé une chambre. On n’avait pas prévu que la nuit serait si froide, et sans couverture, on a vraiment eu froid durant les quelques heures passées au lit… Par une belle journée ensoleillée, nous nous sommes rendus à Meknès en compagnie d’un collègue allemand rencontré sur le bateau. Nous avons pris plaisir à nous perdre dans la médina et finir la soirée avec un délicieux couscous dans un décor de rêve. De Meknès, nous sommes repartis, sans notre collègue, pour les cascades d’Ouzoud (prés de Beni-Mellal, Nord-Est de Marrakech), où nous avons passé 2 nuits à Azilal, à 1`300 mètres d’altitude. Au soleil, la température était très agréable, mais la nuit… Et l’hôtel n’avait ni chauffage, ni eau chaude dans les chambres… A part ça, les cascades sont magnifiques, on a aussi pu apercevoir quelques familles de singes.

A Marrakech, nous avons comme toujours mangé des brochettes sur la place Jemaa el Fna, devenu très propre et bien organisée, et flâné dans les souks. Depuis la mise en place d’une brigade touristique, il est maintenant possible de se balader tranquillement dans les petites ruelles du souk sans se faire « agresser » continuellement par de faux guides.

De Marrakech, nous avons poursuivi, sous la pluie, sur Agadir. Notre ami Omar, nous reçoit comme toujours avec beaucoup de gentillesse et de chaleur. C’est un passionné de moto, qui a quelques Honda et Yamaha dans son garage.

Ces prochains jours nous continuons direction la Mauritanie. Prochain Updade depuis Atar, où nous rejoindrons le rallye Paris-Dakar (5-6.1.2006), ou depuis Dakar au environ du 14.1.2006, Inch Allah.

En attendant, nous vous souhaitons un joyeux Noël et une bonne année !


D`Agadir à Atar

2006-01-06

D’Agadir à Atar, Mauritanie.

La route qui mène en Mauritanie est longue et monotone….

D’Agadir, nous avons pris la jolie piste du bord de mer en compagnie d’Omar, qui nous a accompagné une centaine de kilomètres. Nous avons passé le réveillon de Noël à Sidi Ifni dans un petit hôtel que l’on connaît bien et qui surplombe la mer : Poisson frais grillé, arrosé d’un excellent vin nouveau du Maroc, que nous avons apprécié à sa juste valeur, car le dernier d’une longue période. En effet, il faudra attendre le Sénégal pour espérer déguster à nouveau du vin.

A la suite des fortes pluies de jours précédents dans le Sud du Maroc, les oueds de la région de Tantan étaient inondés. La route de Laayoune était presque impraticable durant 4 jours, car inondée de plus d’un mètre d’eau sur une longueur de 150 mètres. Nous sommes restés une journée à Tantan Plage et lors de notre passage, il n’y avait plus que 50 cm d’eau sur environ 100 mètres. Ensuite c’est 1`300 km d’une route toute droite qui traverse cette région désertique du Sahara Occidental. Parfois la vue sur la mer interrompt cette longue monotonie. Laayoune, Dakhla puis enfin Nouadhibou. Depuis que le convoi entre Dakhla et la frontière Mauritanienne a été supprimé, on économise une journée pour entrer en Mauritanie. Les formalités douanières marocaines et mauritaniennes se sont déroulées en 1 ½ heures, incroyable ! On a également réussi à faire un peu de change et notre assurance véhicule le même jour à Nouadhibou. Par contre, changer des francs suisses en Mauritanie est un véritable défit... Le lendemain matin, j’ai fait 6 banques à Nouadhibou ; elles ont toutes refusé de changer des francs suisses. Elles n’acceptent que le dollar et l’Euro. D’autre part aucune carte de crédit n`est acceptée. Je suis retournée à la Banque Nationale de Mauritanie, dérangé le directeur de la banque, qui lisait son journal, et bataillé pendant près d’une heure pour le convaincre de téléphoner à son siège à Nouakchott pour obtenir le cours du franc suisse. Cinq minutes plus tard, il recevait un fax avec une liste de cours d’une dizaine de devises !

En début d’après midi nous avons poursuivi notre chemin par le bord de mer et le Parc national du Banc d’Arguin. Nous avons passé 2 nuits dans un joli petit village de pêcheurs, mais malheureusement, sans eau douce à disposition pour se laver. La nuit du Nouvel an fut calme : poisson grillé, un coka et une boîte de pêche melba.

Après la sécheresse et l’aventure du Banc d’Arguin, nous avons trouvé un coin de paradis près d’Atar, l’oasis de Tergit : Source d’eau douce, fraîche et chaude, le rêve.

A Chinguetti nous avons vécu une course de chameaux en direct, c’était très amusant.

Aujourd’hui le rallye est arrivé à Atar, et nous passons un peu de temps avec eux.

Prochaines nouvelles depuis Dakar, à partir du 16 janvier.

Amicales salutations à tous.

Von Agadir nach Atar, Mauretanien.

Mit unserem Freund Omar sind wir, von Agadir in Richtung Süden, immer dem Strand entlang gefahren. Nix Turis mit Badetüchern etc., es ist noch ein wenig zu kalt. In Sidi-Ifni haben wir in einem kleinen Hotel, mit herrlicher Sicht auf das Meer, bei frischem Fisch Weihnachten gefeiert (inkl. 2 Flaschen vin nouveau aus Marroko!). In Mauretanien gibt es danach nichts mehr alkoholisches zu trinken. Am folgenden Tag geht es dann (ohne Kopfschmerzen!) weiter nach Tan-Tan plage. Da es in den Tagen zuvor viel geregnet hat, wir konnten das ja auch geniessen, ist die einzige Strasse in Richtung Süden gesperrt. Ca. 1 Meter soll das Wasser in einem Qued stehen. Wir bleiben also einen Tag in Tan-Tan plage und warten ab, wie sich die Lage entwickelt. Am nächsten Tag soll die Strasse, welche 4 Tage gesperrt war, wieder offen sein. Tatsächlich nach ca. 2 Stunden warten können wir die überschwemmte Stelle passieren. Das Wasser steht nur noch ca. 50 cm hoch und so werden unsere österreichischen Kraftpackete gleich ein wenig gewaschen. Frisch gereinigt geht’s 1300 Km immer geradeaus Richtung Sahara. Zum Glück gibt es ab und zu eine Kontrolle durch Polizei, Zoll …..! Da gibt es immer was zu plaudern. Da das letzte Stück von Dakhla zur Grenze seit kurzem nicht mehr im Konvoi zurückzulegen ist, spart man mehr als einen Tag und viel Ärger mit den Behörden. Wer diesen Spass schon einmal mitmachen durfte, weiss das zu schätzen! Der Rest, die Formalitäten an der neuen Grenze sind in ca. 1,5 Stunden

erledigt. Nun gilt es noch eine Versicherung für unsere KTM`s abzuschliessen. Alles funktioniert problemlos, bis es ums wechseln von Schweizer Franken geht. Keine Bank will unsere Fränkli, nur Teuros oder Dollars. Kreditkarte = vergessen. Während ich in unserer Herberge unsere Chlemmen überprüfe ist Isabelle in Noadhibou unterwegs um Geld zu wechseln. Nachdem sie in der Banque Nationale de Mauretanie alle (inkl. Direktor) wollgeschwatzt hat, wechseln die doch tatsächlich auch Schweizer Franken!

Mit genügend Finanzen in der Tasche geht es weiter dem Strand entlang in den Parc national du Banc d`Arguin. Wir verbringen 2 Tage in einem Fischerdorf, leider ohne Wasser, WC etc., dafür gibt es immer frischen Fisch. Silvester gönnen wir uns ein Menü supplement, gegrillter Fisch mit Cola und zum Dessert ein Büchse Pfirsich. Da in den 2 Tagen immer ein starker Wind uns um die Ohren und den Schlafsack gepfiffen hat, suchen wir nun ein stilles Örtchen mit Wasser. Dieses kleine Paradies wird in der Nähe von Atar auch gefunden. Eine warme Quelle mit Palmen, Duschen und sehr gutem Essen. Wir sind ausserdem die einzigen Gäste!

Nachdem wir Chinguetti, eines der 7 heiligen Stätten des Islam, übernachtet haben, geht es heute weiter nach Atar, wo wir auf die Rallye Dakar treffen werden. Hoffentlich sind die Schweizer noch mit dabei!!! Bis später in Dakar. Gruss an alle daheim gebliebenen.


D`Atar à Dakar

2006-01-19

D’Atar à Dakar

Sur la piste de Chinguetti à Atar, nous avons rencontré le motard allemand que nous avions connu sur le bateau, Christian. En sa compagnie, nous avons assisté à l’arrivée de la spéciale du « Dakar », Zouérat-Atar. Avec plaisir, j’ai retrouvé quelques anciens copains qui participent encore et toujours à la course. Le soir, nous avons obtenu l’autorisation de rester sur le bivouac et de bénéficier de l’hébergement. Ca nous a changé de l’habituel couscous ! Nous avons également profité de faire un service sur nos motos qui en avaient bien besoin. Le lendemain, nous avons quitté notre ami Christian, qui commençait ça remontée vers le Maroc, et poursuivit notre chemin en direction de Tidjikja. Depuis mes participations au « Dakar », je rêvais de revenir sur ces pistes mythiques en tant que « touriste » et de prendre le temps de m’arrêter pour prendre des photos. Nous avions prévu de faire ces pistes en 1999, mais en raison de la clavicule cassée de Kurt, nous avions dû renoncer et avions pris d’autres pistes plus faciles. C’est donc avec beaucoup d’impatience que j’attendais ce moment. La journée ne commence pas trop bien : au dernier moment j’ai du changer le début du tracé sur une quarantaine de kilomètres pour rejoindre la piste principale, selon des informations que l’on avait données, et je n’ai pas eu le temps de bien préparer ce tronçon. On doit chercher la bonne piste et faire plusieurs demi-tour. De plus mon GPS tombe en panne. Heureusement ce n’est pas grave, juste un problème d’alimentation. Kurt réussit à réparer, mais on perd tout même une bonne demi-heure. Des motards nous avaient dits qu’il fallait compter 2 à 3 jours pour rejoindre Tidjika, environ 400 km. J’espérais réussir en une journée. Mais il était déjà midi lorsque l’on a enfin rejoint la piste principale et il restait encore 350 km à faire. Le début est très sinueux, cassant et donc très lent. A plusieurs reprises la piste disparaît dans des petits cordons de dunes. Parfois relativement mou, mais avec nos motos, nous n’avons aucun problème. Par contre à deux reprises on se sépare malencontreusement et on se perd... Dans les dunes, impossible de se retrouver. On se cherche un bon moment et finalement on se retrouve au prochain point GPS.

De toute la journée, nous n’avons rencontré qu’une seule voiture et 2 tentes nomades... Au couché du soleil, comme un cadeau tombé du ciel, une caravane de chameaux défile devant nos yeux sur la crête des dunes. On croit rêver, c’est un moment merveilleux, magique. On ne pense même pas à faire une photo... On poursuit jusqu’à la tombée de la nuit et décidons de faire un bivouac ; il nous reste encore 100 km pour atteindre Tidjikja. C’est la première fois que l’on fait un bivouac rien que tous les deux au milieu du désert. Nous avons deux petites tentes, une pour nous et une pour le matériel, mais pas grand chose à manger : un bout de pain, une boîte de fromage « Vache qui rit » et une bouteille d’eau. Mais c’est une expérience très sympathique. Heureusement que nous n’avions pas continué les 100 derniers kilomètres de nuit, car les paysages sont de toutes beautés. La piste empreinte un oued sablonneux qui longe des oasis, palmeraies et quelques petits villages. Absolument magnifique.

Vers 11 heures, on arrive affamé à Tidjikja. On mange d’abord un grand plat de spaghettis et ensuite prenons une bonne douche.

L’auberge se trouve à côté de la station essence, c’est pourquoi on ne se fait pas de soucis concernant nos pleins. Erreur ! Le lendemain matin, le gérant de l’auberge nous demande si on a assez d’essence pour aller à Kiffa, car il n’y a pas d’essence dans le village, seulement du diesel !! Mais si on veut, il peut nous organiser quelques litres, mais bien entendu au double du prix normal... Je suis furieuse et suis persuadée qu’il nous ment. Je prends ma moto et part au village me renseigner. Malheureusement c’est la vérité, tout le monde a de l’essence, mais au marché noir, le prix est 2 a 5 fois plus cher que le prix officiel... Nous devons nous résoudre à acheter une quarantaine de litres à notre aubergiste, nous ne voulons pas prendre le risque de tomber en panne d’essence. La piste qui mène à Kiffa emprunte la mythique passe de Nega, bien connue des pilotes du « Dakar ». Je me réjouissais vraiment de la refaire. Nous n’avons pas été déçus ; l’amorce de la descente est toujours aussi impressionante avec son virage dans le sable mou et les calloux, entre des rochers. Les paysages qui suivent sont magnifiques. Nous faisons notre pause de midi en compagnie d’un berger, à coté d’une guelta où des chameaux, ânes et chèvres s’abreuvent paisiblement.

Les 100 derniers kilomètres sont très roulants sur une piste sablonneuse que j’apprécie beaucoup ; par contre, Kurt n’aime pas beaucoup ce genre piste. D’ailleurs il fait une chute à une bonne vitesse dans le fesch-fesch, mais heureusement, par miracle ne casse rien d’autre qu’une bride de son sac à dos...

A Kiffa nous retrouvons le « Dakar » et sommes contents de manger à nouveau correctement. Nous restons 2 nuits, car Kurt a quelques courbatures suite à sa chute. Comme nous en avons assez de la Mauritanie et que de toute façon nous n’avons plus de Ouguiya (monnaie mauritanienne) nous décidons de rallier au plus vite le Sénégal. Nous prenons une piste qui longe la frontière malienne et qui rejoint le fleuve Sénégal à Bakel. A une centaine de kilomètres de la frontière sénégalaise, ma moto s’arrête. On suppose tout d’abord un problème de mauvaise essence ; Kurt vidange le carburateur, essaye de le nettoyer, mais rien n`y fait, le moteur s’étouffe dès que l’on met des gaz. Par contre, Kurt constate qu’avec le « choke » on arrive à rouler mi-gaz. On continue ainsi jusqu’à Sélibabi, où l’on effectue nos formalités douanières, mais il est déjà 17 h. 30 lorsque l’on peut poursuivre et il reste encore 45 km de mauvaises pistes jusqu’à la frontière. Il fait nuit lorsqu’on arrive enfin à Gouray, point de passage du fleuve pour Bakel. Nous trouvons un gentil policier qui nous organise la traversée, car de nuit, ce n’est théoriquement plus possible. Pour 10 Euro, nous trouvons une grosse pirogue où nos deux motos sont chargées à bras et nous franchissons le fleuve en quelques minutes. J’étais un peu inquiète, mais tout s’est bien passé. A Gouray, Mauritanie, il n’y a pas d’électricité, pas de restaurant, pas d’auberge et bien entendu, comme partout en Mauritanie, pas d’alcool. De l’autre côté du fleuve, à 50 mètres, à Bakel, il y a de la lumière, des bars, des restaurants, des auberges, de la musique à tous les coins de rue... C’est incroyable ce contraste. Par contre, il n’y a pas de banque et nous n’avons pas de francs CFA. Avec nos quelques euros, on réussit quand même à se loger et manger.

Le lendemain, on continue par la route sur Tambacounda, 240 km à 60 km/heures. Là on retrouve les assistances du « Dakar » qui attendent leurs pilotes le jour suivant. C’est donc sans peine que l’on obtient de l’aide, et Patrick Kalberer, mon ancien mécanicien (Dakar 1998) trouve immédiatement le problème. L’aiguille du carburateur est cassée. Il me fait une réparation provisoire et ma moto marche à nouveau bien. On profite également de changer nos pneus avants et poursuivons gentiment notre route jusqu’à Dakar.

Nous assistons à l’arrivée du « Dakar » au Lac Rose, malheureusement il n’y a plus de suisses en course, mais nous retrouvons Herbert Schek, et sa fille Cornelia, venu féliciter son autre fille Patricia (Schek) Watson-miller qui remporte la catégorie féminine.

A Dakar nous rechargeons nos batteries à la Voile d’Or, petit coin de paradis au bord d’une jolie de plage avec des palmiers. Nous en avons bien besoin, car les 2 dernières semaines en Mauritanie étaient très éprouvantes : la journée on s’est régalé sur les pistes, mais l’hébergement est souvent très limite ; une paillasse parterre, souvent sous tente, des sanitaires précaires et la nourriture toujours la même, couscous ou bien éventuellement spaguettis avec la même sauce, parfois sucrée.

Herbert et Cornelia Schek restent 2 jours avec nous avant de s’envoler pour l’Allemagne. Aujourd’hui nous avons reçu le carburateur que l’on m’a envoyé de suisse, demain on pourra le changer .

Mardi 24 janvier nous prenons le bateau pour la Casamance, où nous allons rendre visite à des amis.

Prochaines nouvelles ??? Inch Allah…

Salutations à tous.

Isabelle et Kurt

Von Atar nach Dakar

Auf der Piste von Atar nach Chinguetti treffen wir wieder auf Christian aus dem Allgäu. Mit ihm sind wir bei der Zielankunft der Motorräder der Dakarrallye dabei. Den Abend verbringen wir zusammen im Bivouac mit gutem Essen und einem kleinen Service an unseren Motorrädern. Am nächsten Morgen verabschieden wir uns von Christian, denn er muss wieder Richtung Tanger. Bei uns geht es weiter Richtung Tidjikja. Diese Piste wollten wir im 99 schon fahren, mussten aber wegen meines Schlüsselbeinbruchs an Weihnachten eine leichtere Variante nehmen. Am Anfang haben wir etwas Mühe die richtige Piste zu finden, dann macht das GPS von Isabelle Ärger, aber schlussendlich geht`s los. Es ist aber in der Zwischenzeit fast 12.00 und laut unseren Infos braucht man 2-3 Tage bis Tidjikja. Wir wollen aber am Abend schon das sein! Die Piste ist am Anfang sehr kurvig und steinig, danach gibt es Dünen und viel Weichsand. In den Dünen verlieren wir uns aus den Augen, keine Chance den anderen zu finden. Also weiter zum nächsten GPS Punkt. Tatsächlich Isabelle ist schon da.

Den ganzen Tag haben wir nur ein Auto und ein paar Nomadenzelte gesehen. Es wird langsam dunkel und wir haben immer noch ca. 100 km vor uns. Also werden wir hier in den Dünen unsere Zelte aufschlagen. Dass wir 2 Zelte haben heisst aber nicht getrenntes Schlafen! Ein Zelt ist für das Gepäck und die Kleider reserviert. Das Dinner besteht aus Wasser, Brot und Käse (la vache qui rit). Am nächsten Tag stellt sich heraus dass unsere Entscheidung zum Campen richtig war. Die letzten 100 Kilometer sind die schönsten der ganzen Strecke. Kleine Dörfer, Oasen und Palmenhaine links und rechts. Um 11.00 sind wir in Tidjikja und essen zuerst mal eine Ladung Spaghetti, danach wir der Dreck der letzten Tage abgewaschen. Unsere Herberge ist genau gegenüber der Tankstelle und deswegen sollte es keine Probleme mit dem Nachtanken geben, theoretisch wenigstens. Am nächsten Morgen wollen wir tanken, nix Benzin, nur Diesel. Mit Diesel laufen nun mal die KTM`s nicht. Also was tun? Der „Herbergsvater“ offeriert uns Benzin zum „Spezialpreis“, d.h. rund doppelt so teuer. Isabelle schnappt sich ihre KTM und fährt ins Dorf. Da sind die Preise aber noch „besser“, d.h. noch teuerer. Wir beschliessen unseren „Herbergsvater“ zu berücksichtigen. Es ist aber bereits schon wieder gegen 10.30 als wir losfahren. Über den legendären Pass de Nega geht es Richtung Kiffa. Die Gegend ist wunderbar, was man aber von der Piste nicht immer sagen kann. Wir fahren an vielen Dromedaren, Eseln, Ziegen und Schafen vorbei. Die letzten 100 Kilometer sind sehr schnell, dafür aber sehr sandig, was in meiner Beliebtheitsskala sehr weit unten anzutreffen ist! Es kommt wie es kommen muss, eine tiefe Spur und es haut mich in voller Fahrt vom Sattel. Eingetaucht in einen Berg von weichem Sand entweiche ich einer Stauwolke. Alles ist mehr oder weniger voll diesem „Scheisssand“. Aber zum Glück nichts kaputt, weder am staubigen Fahrer noch am Töff. Bis Isabelle zurückkommt steht alles wieder auf den Beinen und wird ausgeklopft. Wir sind dann noch bevor es dunkel wird in Kiffa. Da treffen wir wieder auf die „Dakar“ und es gibt gutes Essen. In Kiffa bleiben wir 2 Tage da der eine oder andere Knochen doch ein wenig schmerzt. Da uns die Ouguyas (Geld) ausgehen, wollen wir so schnell als möglich in den Senegal reisen. Wir nehmen die Piste von Kiffa nach Bakel entlang der Grenze zu Mali. Irgendwo unterwegs in der Pampa will das Motorrad von Isabelle nicht mehr. Immer wenn sie Gas gibt (und das gibt sie sehr oft und viel) stellt die Kiste ab. Da die Zeit wieder einmal knapp wird, suche ich nicht lange und mit einer Spezialeinstellung von Choke und Gas kann ich mit ca .50 km/h fahren. Ein tolle Spass ohne Power durch den Sand zu pflügen. Ich gebe mir aber Mühe und bleibe immer oben. In Sélibabi erledigen wir unsere Zollformalitäten. Es wird langsam dunkel und es sind noch 45 Kilometer sehr schlechte Piste. Mit erhöhtem Standgas erreichen wir die Grenze in Gouray. Es ist schon dunkel und wie an vielen Orten in Mauretanien gibt es keinen Strom. Zum Glück treffen wir auf einen sehr freundlichen Polizisten der uns beim organisieren der Überfahrt über den Fluss Senegal hilft. Für 10 Teuros werden unsere 2 KTM`s von Hand in eine Piroge verladen! Die Überfahrt ist zum Glück problemlos und so erreichen wir bald Senegal. Wir fahren ins Dorf Bakel und da ist das Leben wieder. Überall Musik, Strom und alle Leute unterwegs. Auch gibt es wieder Bier. Der Weg zum Glück = 50 Meter über den Fluss. Wir haben en wieder einmal kein Geld (CFA) aber mit Teuros geht es auch.

Am nächsten Morgen baue ich erst mal den Vergaser aus. Habe ganz leichte Kopfschmerzen (ob es vom letzten Bier ist?). Ich reinige das Teil und hoffe auf Besserung. Nix Besserung trotz Hoffnung. Die nächsten 240 Kilometer sitze ich auf der linken Ar…backe und tuckere mit 60 km/h nach Tambacounda. Auf einmal reisst die Mühle an, mit 150 km/h spurten wir voran. Das geht ein paar Kilometer so, dann ist ende. Mir müssen tanken und erschreckt stelle ich fest, das die Kiste nun auch noch Öl sabbert. Des Rätsels Lösung, ein bisschen zuviel Öl im Motorengehäuse. Also weiter auf der linken A……. In Tambacounda treffen wir auf den ehemaligen Mechaniker von Isabelle an der Dakar 98. Er findet das Problem schnell. Die Vergasernabel ist abvibriert. Schnell wird provisorisch aus einer unpassenden Nadel eine Passende gebastelt. Wir wechseln noch auf die Schnelle unsere Bereifung vorne und dann geht’s Richtung Dakar. Ich kann endlich wieder mit meiner KTM fahren. Der nächste Tag, es ist Sonntag der 15.Januar, ist die Ankunft der Dakar am Lac Rose. Schweizer sind nicht mehr dabei, dafür erreich Patrizia (Schek) Watson-Miller als beste Dame das Ziel. Papi (Herbert) Schek mit Tochter Cornelia sind zu unserer Überraschung auch da. Alle gratulieren Patrizia zum Sieg und es gibt Champus.

Hier in Dakar erholen wir uns im Hotel Voile d`Or. Kleines Paradies mit Bungalows und schönem Strand. Die 2 Wochen in Mauretanien waren schön, aber sehr anstrengend. Herbert und Cornelia bleiben noch 2 Tage mit uns bevor sie wieder ins kalte Allgäu zurückfliegen.

Am Dienstag 24. Januar gehrt es weiter mit dem Schiff von Dakar nach Ziguinchor in Senegal.


Von Dakar in die Casamance

2006-02-07

Von Dakar in die Casamance

Es ist der 24. Januar. Wie geplant setzten wir unsere Reise mit dem Schiff fort. In Dakar habe ich den KTM`s einen Ölwechsel und eine Reinigung gegönnt. An der Chlemme von Isa wurde auch der per UPS (innert 5 Tagen in Dakar!!!) eingeflogene Vergaser eingebaut. Nun läuft die Mühle wieder wie neu. Wir nehmen die Fähre, weil wir keine Visa für Gambia haben, die Strecke schon einmal gefahren sind und es durch sehr schönes Gebiet gehen soll.

Also wir ab in den Hafen zur Fähre. Da die alte Fähre im Jahre 2002 mit rund 1600 Leuten untergegangen ist, denke ich schon mit Vergnügen an die neue, moderne roll-on Fähre. Aber siehe da, nix neu, nix roll-on sondern häng-on! Unsere 2 Österreicher werden per Transportsack in den Bauch des Schiffes geladen. „Pas de problem“sagt uns der Maschinist. Tatsächlich, nullkomanix ist das Material verstaut. Wir erreichen Ziguinchor gegen 11 Uhr und die Fahrt flussaufwärts war wirklich sehr schön. Ausladen ist wieder „pas de problem“, und so fahren wir weiter nach Kafoutine einem kleinen Fischerdorf am Atlantik. Hier wohnen wir bei unserer Freundin Dominique in einem schönen, kleinen Rundhaus mit WC und Dusche. Wir wollen ca. 2-3 tage bleiben, aber es gefällt uns so gut, d.h. wir sind immer noch da. Inzwischen haben wir aber ein paar Tage ganz im Süden der Casamance, in Oussouye und Cap Skirring, verbracht. Superhotel mit „piscine avec vue sur la mer“. Die Strasse (sprich „Acker“) verläuft entlang der Bolong (kleine Inseln) und man kann viele Vögel beobachten. Inzwischen sind wir wieder in Kafoutine angelangt, wo wir an einer „soirée défilié de mode aux couleurs sénégaleses“ teilgenommen haben (bis ca. 04.00). Das Ganze wurde von Jeanine organisiert, die sympathische Senegalesin welche für Philippe arbeitet. Wer ist Philippe? Wir warten nun schon seit ein paar Tagen auf ihn. Auch er ein Freund aus alten Tagen, sollte aber heute per KTM 950 LC8 aus Togo angedüst kommen. Also die Zeit vergeht im Fluge und langsam aber sicher müsen wir in Richtung Mali , Burkina Faso dann nach Lome in Togo, unserem nächsten grossen Halt ziehen. Wir geniessen die Zeit hier, schieben eine „boule tranquille“ (eine ruhige Kugel schieben), liegen am Meer etc. (Sonne, ca. 30 Grad im Schatten, das Meer angenehm warm, kühles Bier …..!!!). Bis dann Kurt & Isabelle

Dakar – Casamance

Comme prévu, le 24 janvier nous avons embarqué sur le bateau qui relie la Casamance. Depuis le tragique naufrage de septembre 2002 qui avait coûté la vie à plus de 1600 personnes, cette liaison avait été abandonnée. Faute de bateau, la Casamance était encore un peu plus coupée du reste du Sénégal, puisque qu’il faut traverser ou contourner la Gambie pour s’y rendre (besoin d’un visa + éventuels problèmes à la frontière, selon l’humeur des douaniers). Comme nous avions déjà visité la Gambie en 1999, nous avons préféré tenter l’expérience du nouveau tenter, en activité depuis quelques mois. Le Wilis, c’est son nom, a été provisoirement affrété pour les passagers, avec possibilité de charger quelques motos, en attendant la construction du nouveau attendant. Départ en début de soirée pour arriver à Ziguinchor vers 11 heures. Le matin, la remontée du fleuve la Casamance jusqu’à Ziguinchor est magnifique.

A Kafoutine, un petit village de pêcheur avec une jolie plage, notre amie Dominique nous accueille très chaleureusement et nous met une jolie case avec salle de bain à disposition. On ne pensait rester que 2 ou 3 jours et nous sommes toujours là ! Nous avons eu l’occasion d’assister à des concerts de djembé, de participer un peu à la vie du village et de faire la connaissance de plein de gents intéressants et sympathiques. Nous sommes également allés quelques jours dans le Sud de la Casamance, à Oussouye puis à Cap Skirring, où nous avons apprécié le lux d’un superbe hôtel avec piscine vue sur la mer... Cette région est également magnifique et sauvage. La route passe au bord des bolongs et nous avons aperçus à plusieurs reprises toutes sortes d’oiseaux magnifiques, dont les groupes de pélicans. Nous sommes revenu à Kafoutine pour assister à une soirée défilé de mode aux couleurs sénégalaises, organisée par Jeanine, la jeune fille qui travaille chez Dominique et Philippe. Il y avait une ambiance formidable !

Maintenant nous attendons encore, en profitant de la mer et du soleil (env. 30 degrés à l’ombre), l’arrivée de notre ami Philippe qui est en route du Togo (il devrait arriver aujourd’hui), puis nous continuerons notre périple en direction du Mali.


Von der Casamance nach Bamako

2006-02-18

Von der Casamance nach Bamako

Dienstagnachmittag, Philippe ist mit seiner 950 KTM aus Lome angekommen. Wir verbringen einen Tag zusammen in Kafoutine und starten am Donnerstag in Richtung Bamako. 1.Halt in Kolda, nette Bungalows mit Schwimmbad und kühlem Bier. Mein Hinterrad ist seit ein paar Kilometern unruhig. Der bib-mousse (Schlauchersatz ohne Luft) scheint nicht mehr in Ordnung zu sein. Ich hoffe bis Bamako geht es noch! Am nächsten Tag fahren wir auf der alten Piste nach Tambacunda. Die Nacht verbringen wir in einem wunderschönen Camp am Gambiafluss. Als die Sonne untergeht, tauchen ca. 50 Meter von uns entfernt eine Horde Affen auf. Der ganze Baum ist voll davon und es herrscht ein emsiges Treiben. Auf der Strasse durch den Nationalpark Nikolo-Koba wird mein Hinterrad immer unruhiger. Tambacunda wäre nicht weit, aber wir sind wie immer zu optimistisch und fahren weiter. Ich wackle mit meiner KTM (mit ca. 90 Km/h geht es gut) durch die Pampa. Mitten im Park fängt mein Michelin Desert an zu stinken und qualmen. Das war’s, die „Kacke“ ist am dampfen. Bib-mousse und Michelin Desert sind hinüber! Wir warten ca. 1 Stunde bis sich das Ganze ein bisschen abgekühlt hat und fahren dann langsam weiter. Zum Glück ist ein Camp nicht weit weg. In der Hoffnung in Kédougou einen passenden Ersatzreifen zu finden, fahren wir mit der KTM von Isa los. Ich kann es fast nicht glauben, nach kurzer Zeit sind ein Reifen und ein Schlauch gefunden. Also die 40 Kilometer retour, das Rad ausgebaut und ab zum Mechaniker im Dorf. Dieser sieht zum ersten Male in seinem Leben einen bib-mousse. Innert kurzer Zeit ist alles montiert. Ich teste kurz die ganze Sache, scheint i.O. zu sein! Beruhigt essen wir Fisch mit Fritten. Am nächsten Morgen sieht die Sache immer noch gut aus. Wir hoffen zügig nach Bamako zu kommen. Nix zügig, nach einem Kilometer ist die Luft weg. Also wie gehabt, Rad ausbauen und zum Mechaniker. Manche werden jetzt fragen, hat der kein Flickzeug dabei! Aber mit bib-mousse gibt es keine Plattfüsse zu reparieren. Mein Mechaniker ist entzückt mich wieder zu sehen. Das Loch ist schnell geflickt, aber beim erneuten Aufpumpen „verdätscht“ es den ganzen Schlauch. Nun habe ich die Schnauze voll. Wir entscheiden uns nach Tambacunda zu fahren und einen Satz Pneu mit bib-mousse zu kaufen. Da die Dakarrally vor einem Monat da einen Etappenhalt gemacht hat, sollte das kein Problem sein. Aber noch steht meine KTM ohne Rad in der Pampa. Isabelle fährt ins nächste schöne Camp, baut ihr Hinterrad aus und kommt mit dem Auto plus Chauffeur retour. Ich baue ihr Rad ein und schon sind wir wieder an einem schönen Camp mitten im Busch. Jetzt muss nur noch die Reise nach Tamba organisiert werden. Da ich in solchen Fällen kein französisch kann, übernimmt Isabelle die Sache! Also 04.30 hält der Bus bei der Einfahrt zum Camp. Bus, das tönt nach gemütlicher Reise ins ca. 200 Kilometer entfernte Tamba. 04.30, wir stehen mit 2 Rädern da (das vordere Rad von Isa braucht auch Pflege), der Bus hält, die Türe geht auf und schon quellen Leute aus dem Bus! Aber es hat noch „Platz“. Wir quetschen uns in den Bus, aber alles schon besetzt, aber nein, es gibt da noch Bretter mit denen man zwischen den Sitzen 2 Leute platzieren kann! Wir sitzen nun zu sechst in einer Reihe. Aber es geht rassig vorwärts. Am besten wäre es zu schlafen, denn der Chauffeur muss ein Irrer sein. Mehrmals weicht er in den Busch aus, denn es stehen Esel bocksteif mitten auf der Strasse, aber wie durch ein Wunder passiert nichts. Ich denke bremsen ist nicht möglich, weil Bremsen nix funktionieren viel! Um 06.30 hält der Bus und wir fragen uns was da abgeht. Aha, es ist Zeit zum Gebet. Ab in die Moschee. Aber bald geht es weiter und um 08.30 sind wir schon in Tamba. Die Teile sind schnell organisiert und montiert. Auch hier wieder, keiner weiss wie bib-mousse montiert wird. Wir geben Gratislektionen. Um 13.00 sitzen wir im Taxi-brousse retour zum Camp. In einem alten (uralten!) 8 Plätzer-Peugeot haben wir in Reihe 3 (d.h. ganz hinten ohne Fenster) noch Platz gefunden. Zu dritt schwitzt es sich aber besser auf dem Sitz! Die Räder sind auf dem Dach angebunden. Wir hoffen die Schrottkiste hält die 200 Kilometer noch durch. Aber alles verläuft ruhig und so sind wir rund 12 Stunden nach unserer Abfahrt wieder im Camp. Die Räder noch schnell einbauen und dann ab ins Pool zum Apero!!!

Am nächsten Morgen können wir diesmal beruhigt die Piste in Richtung Bamako unter die Räder nehmen. Den Grenzfluss (Falémée) können wir ohne Probleme passieren, da der Wasserstand nicht zu hoch ist. Nasse Füsse gibt`s trotzdem. Die Piste ist schlecht und wir verfahren uns öfters, doch GPS sei dank, finden wir immer wieder den guten Pfad. Als wir in Manatali ankommen ist es aber doch schon dunkel. Die Piste nach Bamako ist dann aber sehr gut und schnell. Der einzige Nachteil, es staubt „schweinisch“!!! Bis in die „Unterschläuche“ ist alles rot. Wir erreichen Bamako „rot“ wie die Indianer! Die nächsten zwei Tage in Bamako sind für Wäsche und Unerhaltsarbeiten an unseren KTM`s reserviert. Ich brauche vorne einen neuen bib-mousse. Kein Problem da die Rally auch hier Halt gemacht hat. Ein Freund hilft uns da weiter. Es liegt sogar noch ein guter Reifen drin. Nach 3 Tagen in Bamako geht es morgen weiter nach Bobo-Dioulasso (Burkina Faso). Am 23.02 treffen wir unseren Freund Denis aus Lome in Ouagadougou, dann gibt es News zur Rückreise. Evtl. Flug von Lome (Togo) nach Europa. Aber vorher geht`s noch nach Benin, da soll es einen schönen Nationalpark mit vielen wilden Tieren geben. Nächste New aus Ouagadougou.

Hier noch ein Dankeschön an alle, die eine Message auf unserer Seite hinterlassen haben. So wissen wir wenigstens ob überhaupt jemand unsere Berichte liest.

Bis dann Tschüss.

De Casamance à Bamako

Notre ami Philippe est arrivé du Togo avec sa grosse 950 bicylindre KTM à Kafoutine mardi après-midi ; nous sommes restés avec lui un jour et sommes repartis le jeudi 9 février. Nuit étape à Kolda, puis nous avons emprunté une jolie piste pour rejoindre la route de Tambacounda. Nous avons passé la nuit dans un magnifique campement en marge du Parc national du Nikolo-Koba en pleine brousse, au bord du fleuve Gambie. Au couché du soleil, des centaines de singes sont venus joués dans les arbres à une cinquantaine de mètres de nous. Vraiment sympa !

Quelques kilomètres après notre départ, en traversant le parc (par la route national, car nous n’avons pas le droit de pénétrer à l’intérieur, par les pistes, à motos, en raison des bêtes sauvages que l’on peut éventuellement y rencontrer) nous avons constaté que le bib-mousse du pneu arrière de Kurt présentait des faiblesses... Nous avons hésité à retourner sur Tambacounda, puis finalement avons décidé de continuer, en espérant qu’il tiendrait jusqu’à Bamako. Erreur ! A peine sorti du parc, 20 km avant le village de Mako, la mousse a fondu, déchirant le pneu... Nous avons attendu une heure afin que la mousse refroidisse et poursuivi lentement jusqu’au village, où heureusement il y avait des campements. Après une bonne douche, nous avons décidé d’aller voir à Kédougou, la prochaine ville à 45 km, si l’on pouvait, par hasard, trouver un pneu et une chambre à air. Les deux sur ma moto, nous nous sommes rendus à Kédougou. Sans trop de difficultés, nous avons trouvé un pneu neuf, qui pouvait nous dépanner, et une chambre à air, également neuve mais relativement fine. Avec ça, on espérait pouvoir rallier Bamako, à 2 jours de pistes. Revenu à Mako, nous sommes allés chez le mécanicien, qui a monté la chambre à air à l’aide de 2 tourne-vis ( !). La roue remontée, Kurt a testé la moto : tout avait l’air ok. Le lendemain matin, le pneu était toujours bien gonflé. On charge les motos, on rejoint la route par une petite piste, et ho ! surprise, le pneu était plat... On démonte la roue et Kurt se rend avec ma moto porter la roue chez le mécanicien. J’attends 1 ½ heures en plein soleil au bord de la route, entourée d’une vingtaine de gamins. Kurt arrive enfin et me montre la chambre à air : le mécanicien a réparé le trou, et lorsqu’il a gonflé, la chambre à air a éclaté !!... Que faire maintenant ? Comment ramener la moto au campement ? Dans le village, il n’y a pas de voiture, que des vélos. On voit passer sur la route un pick-up d’un autre campement qui se trouve à une dizaine de kilomètres. Je m’y rends avec ma moto, demande si on peut me ramener à Mako en voiture avec ma roue pour dépanner Kurt (nous avons les mêmes roues). Pas de problème, une bonne heure plus tard, nous étions au bord de la piscine de ce beau campement ! Nous réfléchissons à la meilleure solution pour résoudre notre problème. Nous décidons d’aller le lendemain matin, lundi, à Tambacounda, à environ 200 kilomètres, en taxi-brousse ou en car. Après le passage du rallye Paris-Dakar, il ne devrait pas y avoir de problème pour trouver un bon pneu ainsi qu’un bib-mousse. A 17 heures, je retourne à Mako pour attendre le car qui relie Kédougou à Tambacounda tous les jours, afin d’effectuer une réservation pour deux personnes pour le lendemain. Le chauffeur me dit que s’il n’est pas « trop » plein, il nous prendra au passage demain matin à 4 heures 30, sinon il donnera la consigne au prochain taxi-brousse pour nous ramasser. Vu de l’extérieur, le car a bonne façon, et j’espère que l’on pourra voyager avec, plus tôt qu’en taxi-brousse, pensant avoir plus de place.

A 4 heures 40, le car arrive et peut nous prendre. Surprise, les passagers sont entassés comme des sardines, dont certain debout, d’autres assis sur des planchettes entre les sièges... On a de la peine à rentrer, mais le chauffeur nous dit de s’asseoir sur un bout de planche... C’est un car d’une douzaine de rangées de quatre, mais nous sommes six ( !) par rangée et il y a encore des gents debout. Je pense que l’on devait être environ 80 passagers au lieu des 48 places assises, comme le prévoit le car... Bref, tant bien que mal, après avoir évité de justesse à plusieurs reprises des ânes qui stationnaient sur la route, et une pause... Mosquée, à 8 heures 30 nous sommes déjà à Tambacounda. A 9 heures, nous avions déjà presque trouvé notre bonheur, soit un pneu arrière d’occasion et un vieux bib-mousse. Rassurés, nous continuons nos recherches afin de trouver une meilleure offre. Ce que nous trouvons sans trop de difficultés. Un bon bib-mousse arrière, un très bon pneu Michelin désert arrière + un bib-mousse avant pour ma roue qui commençait à montrer des signes de faiblesse. A 13 heures, nous deux roues, que nous avions emmenées, étaient correctement montées et nous pouvions envisager le retour. Cette fois, nous décidons de prendre le taxi brousse, afin d’avoir un peu tout tester. A 8 personnes dans une très vielle mais grande Peugeot, nous rejoignons notre campement en fin d’après-midi, où nous avons l’opportunité de voir les rhinocéros se baigner dans la Gambie.

Cette fois nous pouvons enfin continuer notre périple en direction de Bamako. Après s’être un peu égaré pour rejoindre la frontière malienne, délimitée par la rivière la Falémée, nous effectuons nos formalités d’entrée au Mali à Kéniéba sans problème, mais ça dure quand même près d’une heure. Les pistes maliennes sont toujours aussi mauvaises, et c’est de nuit que l’on arrive à Manantali pour une halte bien méritée. La piste qui conduit à Bamako est très bonne, mais très très poussiéreuse... C’est recouvert d’une bonne couche de poussière rouge que nous arrivons à notre hôtel. Les 2 jours suivants sont destinés à la lessive et service motos. Nous pouvons effectuer l’entretien des motos dans le garage d’une connaissance. Nous remplaçons le bib-mousse et le pneu avant de Kurt ; toujours du matériel récupéré par les locaux, lors du passage du rallye.

Après 3 jours à Bamako, nous poursuivons sur Bobo Dioulasso (Burkina Fasso).

Suite du programme :

En principe, nous allons retrouver notre ami Denis du Togo le 23.2. à Ouagadougou ; il sera là pour affaires. Ensuite, nous pensons aller au Bénin visiter un parc national, puis, fin février-début mars, nous serons à Lomé au Togo. Malheureusement, nous serons déjà ( !) à la fin de notre voyage, et de Lomé, nous chercherons la meilleure solution pour rapatrier nos motos vers Europe.

Prochaines nouvelles, en principe, depuis Ouagadougou.

Nous adressons un grand merci aux personnes qui suivent notre aventure et qui nous écrivent des gentils messages.

Meilleures salutations et à bientôt !

Isabelle et Kurt


De Bamako à Grand Popo (Bénin)

2006-03-03

De Bamako à Grand-Popo (Bénin)

Le parcours de Bamako, Bobo-Dioulasso jusqu’à Ouagadougou traverse la savane avec de jolis petits villages, mais n’est pas particulièrement intéressant ; depuis peu la route est totalement goudronnée. Lors de notre précédent voyage, nous avions déjà visiter ces deux pays.

A Ouagadougou, nous rencontrons notre ami Denis de Lomé (Togo), qui est venu quelques jours dans sa succursale. Sa société « Bokamion » importe des camions et gros matériel de chantier de Chine pour l’Afrique de l’Ouest. Ils sont robustes et simples, sans électronique, donc parfait pour l’Afrique. Nous profitons de notre passage dans cette capitale pour se renseigner sur les différentes possibilités pour renvoyer nos motos vers l’Europe. Il y a une énorme différence de prix entre Air France, qui demande env. CFA 651`000 (CHF 1`620.-) par moto et Air Burkina qui reviendrait à env. CFA 208`000 (CHF 520.-). Air Burkina part de Lomé, via Ouagadougou pour Paris ; ça serait une solution idéale pour nous.

Nous devons encore obtenir notre visa pour le Bénin ; le consulat du pays nous le délivre en 2 heures de temps. Nous rendons également visite à « la Maison du cœur », un home pour orphelins ou enfants avec problèmes sociaux, qu’une femme de la région Lausannoise, Josette Boegli, a fondé en 1986. Le nombre de pensionnaires varie entre 38 et 45. La maison aide également environ 120 femmes nécessiteuses. Cette aide est alimentaire, médicale et scolaire.

Après une journée bien remplie à Ouaga, nous pouvons poursuivre sur le Bénin. Nous nous réjouissions depuis longtemps de visiter le parc de la Pendjari (réserve naturelle) en moto, mais n’étions pas sûr si cela était autorisé. Par chance, les gardes ont accepté sans trop de problème notre présence dans le parc à moto, mais avec de bonnes recommandations. Par exemple ne pas descendre de moto en présence d’éléphants ou de lions, et être toujours prêts à partir. Les éléphants peuvent charger ! Ce parc se situe au Nord du Bénin et couvre une superficie d’environ 275`000 ha. C’est l’un des plus beau d’Afrique de l’Ouest. Il y a environ 450`000 animaux sauvages, dont env. 800 éléphants et 450 lions. Mis à part les lions, que nous n’avons pas particulièrement cherché à voir, nous avons pu observer à plusieurs reprises toutes les différentes sortes d’animaux : troupeaux d’éléphants et de buffles, toutes sortes d’antilopes et buffons, des quantités de singes (babouins et singes verts), des familles de phacochères, des hippopotames, des crocodiles, diverses sortes d’oiseaux, etc... C’était étonnant, mais les animaux n’étaient absolument pas effrayés par le bruit inhabituel de nos KTM. Vraiment une expérience passionnante ! Nous avons passé 2 jours dans le parc. Peu après la sortie du parc, nous nous sommes rafraîchis dans une très jolie cascade à Tanougou. Depuis que l’on a quitté Ouaga, la chaleur est pénible à supporter.

A notre surprise, nous découvrons qu’il n’y a pas d’essence aux stations service du Bénin, mais seulement du diesel. Notre dernier plein datant du Burkina, soit à environ 750 km, il devient impératif de trouver de l’essence. On nous informe que c’est habituel, mais on trouve toujours de l’essence à la bouteille dans les petites échoppes. Etonnamment, elle n’est pas beaucoup plus cher qu’au Burkina, elle sera même toujours moins cher plus on descend vers le Sud du Bénin, pour arriver à moins d’un franc suisse le litre près de la mer.

Dans le Nord-Ouest du Bénin, nous faisons un joli tour dans les pays Somba et Bétamarribé. Nous avons la possibilité de visiter une tata, maison typique et très originale de la région.

Notre descente du Bénin se passe bien, et nous découvrons avec plaisir les différentes régions et la végétation toujours plus verdoyante. Les villages sont très jolis et typiques ; les habitants toujours très agréables et gentils.

C’est avec plaisir et impatience que nous retrouvons le bord de mer, mais la chaleur est toujours aussi étouffante et humide. A Grand-Popo, nous nous reposons 3 jours dans un magnifique hôtel avec piscine. Depuis la Casamance, nous n’avions pas fait de jour de repos. La mer est chaude, mais dangereuse en raison de ses gros rouleaux ; mais on s’amuse bien quand même. Par contre, l’eau de la piscine est trop chaude !On se régale de fruits exotiques, ananas, noix de coco, bananes, manques, etc... vraiment délicieux !

Nous sommes contents d’être arrivés jusque là sans gros problème, d’autant plus que la mousse de ma roue avant, celle qu’on avait changée à Tambacounda, est complètement cuite. Il ne reste plus que 90 km à parcourir jusqu’à Lomé ; elle supportera encore la dernière ligne droite. Par contre, mon pneu et bib-mousse arrières, qui ont maintenant plus de 11`000 km, ne montrent aucun signe de faiblesse ; qui l’aurait cru !

A Lomé, nous allons organiser notre retour en avion. Dés que nous en saurons plus, nous vous donnerons des nouvelles.

On ne se réjouit pas trop de retrouver la neige et le froid !

A bientôt quand même !

Isabelle et Kurt

Von Bamako nach Grand Popo (Benin)

Die Strecke von Bamako über Bobo-Dioulasso nach Ouagadougou führt durch viele kleine Dörfer und ist eigentlich nicht sehr interessant. Inzwischen ist alles geteert worden, also nix Lateritpiste. Mali und Burkina Faso haben wir bei unserer letzten Reise im 99 eingehend besucht.

In Ouaga treffen wir unseren Freund Denis aus Lome. Er importiert Lastwagen und Bagger aus China für West-Afrika. Diese sind sehr robust und ohne den elektronischen Schnickschnack, also ideal für Afrika. Wir erkundigen uns auf dem Cargoareal des Flughafens vom Ouaga nach den Preisen für den Rückflug nach Europa. Es gibt da grosse Preisunterschiede. Air France verlangt ca. 651000 CFA (1600 sFr.), Air Burkina ca. 208000 CFA ( 520 sFr) für eine KTM (ca. 160 Kg ohne Benzin). Beide fliegen nach Paris. Da Air Burkina auch von Lome (Togo) via Ouaga nach Paris fliegt, verfolgen wir die Sache nicht weiter. Wir werden vermutlich von Lome abreisen. Nun brauchen wir nur noch ein Visum für Benin. Dieses ist in 2 Stunden im Pass eingetragen. In Ouaga gibt es auch ein von einer Schweizerin (aus der Region Lausanne) geleitetes Heim (La maison du coeur) für Kinder ohne Eltern oder mit Problemen. Bei einem Kurzbesuch können wir die ganze Anlage besichtigen. Es leben ca. 38 bis 45 Kinder da und zudem werden noch 120 arme Frauen extern unterstützt. Die Kinder werden den ganzen Tag betreut, inkl. Schule und Gesundheitsvorsorge. Zudem werden ca. 1,5 Tonnen von Mil (Grundnahrungsmittel wie z.B. Weizen) verteilt. Eine gute Sache.

Also weiter geht’s nach Benin. Hier möchten wir mit unseren KTM`s den Nationalpark de la Pendjari besuchen. Zu unserer Überraschung lässt man uns nach einer kurzen Info (was tun wenn ein Löwe oder Elefant auf der Strasse steht!!!) problemlos in den Park. Der Park liegt im Norden von Benin, ca. 275000 ha gross und ist einer der schönsten Parks in Westafrika. Es gibt 800 Elefanten, 450 Löwen, total ca. 45000 Wildtiere. Ausser den Löwen haben wir alle Tiere aus nächster Nähe beobachten können. Elefanten, Büffel, div. Antilopen, verschiedene Affen (nicht die 2 in Orange), Wildschweine, Flusspferde, Krokodile, verschiedene Vögel, etc. Die Nacht verbringen wir mitten im Park, wiederum in einem schönen Camp mit Pool und kühlem Bier. 2 Tage bleiben wir auf der Pirsch, denn zu unserer Überraschung scheinen die Tiere den Sound unserer Motorräder zu lieben (ganz im Gegensatz zur Polizei in der Schweiz!). Nach dem Park fahren wir noch eine Runde durch das „pays des Somba“ und besuchen eine für diese Gegend typische Behausung (Tata).

Zur Abkühlung gibt es in Tanougou einen schönen Wasserfall, der zum Baden einlädt. An den Tankstellen im Norden von Benin gibt es im Moment kein Benzin, was aber weiter kein Problem ist, da wir den Saft nun in Literflaschen am Strassenrand kaufen. Je mehr südlich, desto billiger die Flasche. Hier kostet ein Liter weniger als einen Franken. In Grand Popo ruhen wir uns nun ein paar Tage am Meer und in der Sonne aus. Seit der Abfahrt in der Casamance gab es keinen Ruhetag mehr. Es ist zwar sehr heiss und feucht, aber mit Klimaanlage, Pool und kühlem Bier ist das kein Problem, ausserdem gibt es frische Ananas, Kokosnüsse, Mango, Papayas, Bananen, Erdnüsse etc. Bei Isabelle ist inzwischen der vordere bib-mousse hinüber. Wir werden aber in Lome bei der KTM Vertretung für West-Afrika sicher einen passenden Schlauch finden. Es bleiben noch ca. 90 Kilometer bis Lome. Ein Visum für Togo sollten wir an der Grenze bekommen, und so ist ein Ende der Reise in Sicht. Bis jetzt haben wir doch schon über 11000 Kilometer zurückgelegt, und das ohne grosse Probleme. Wir werden noch ein paar Tage bei Denis zuhause in Lome verbringen, die Reise organisieren, Motorräder reinigen und verfrachten und dann die warmen Kleider in Griffnähe packen. Laut den neusten Infos aus Breztwil soll es wieder viel Schnee gegeben haben und „arschkalt sein. Wenn dem so ist, liegt noch eine Verlängerung in Lome und Umgebung drin! Die nächsten News gibt es dann aus Lome, Paris, Marseille oder wo uns die Reise per Flugzeug hinführt. Bis dann, viele Grüsse aus dem sonnigen und heissen Grand Popo am Golf von Benin.


De Grand Popo à Lomé (Togo)

2006-03-09

Von Grand Popo nach Lomé (Togo)

Nach 3 Tagen am wunderbaren Strand in Grand Popo (herrliche Wellen!!!) geht es nun weiter nach Togo. Das Visum kann am Zoll innert 15 Minuten !!!!!!! Im Pass eingetragen werden. Also so schnell ging das noch nie. Wir verbringen 4 Tage bei „Chez Alice“, einer Schweizerin, die eine sympathische Auberge betreibt. In Lomé sind wir nun am organisieren der Heimreise. Die Motorräder werden mit DHL zum Euro-Airport Basel verfrachtet. Wir fliegen mit AFRIQIYAH AIRWAYS von Lomé via Tripolis nach Genf. Die beiden KTM`s werden bei „Toni-Togo“ Motos, dem einzigen KTM Händler in Nord-West Afrika; zerlegt und in eine Kiste verpackt. Das tönt ziemlich einfach, aber wieder einmal gibt es kein Geld! In Lomé hat es nur eine Bank bei der man mit Kreditkarte (nur Visa) Geld beziehen kann. Das funktioniert mit allen Karten, nur mit den Karten aus der Schweiz nicht. Also was tun, nix Geld, nix Flugtickets. Zum Glück haben wir noch ein paar Teuros und Schweizerfranken. Damit überleben wir die letzte Woche. Hotel und unsere Flugtickets können wir zum Glück mit Checks bezahlen. Nur für den Transport der Motorräder reicht es nicht mehr! Es ist verrückt, auf dem Konto in der Schweiz liegen „Millionen“, aber man hat keinen Zugriff. Wir können das Problem aber lösen, indem wir das Geld direkt von zu Hause nach Lomé zu DHL überweisen. Sobald die Moneten auf dem Konto sind, werden (so Gott will!) die Motorräder abgeschickt. Nun bleibt nur noch ein kleines Problem. Unser Visum für Togo ist gestern abgelaufen. Was tun? Wir werden uns also „dumm“ stellen (ja, ja, kein Problem) und schauen was passiert. Evtl. muss ein „Bakschisch“ übergeben werden. Wir geniessen den letzten Tag mit baden und faulenzen, dann gibt es noch ein Nachtessen bei Philipp (er ist zurück aus der Casamance) und um 22.00 geht es los. Ausserdem hat uns Philipp eine Yamaha 660 Tenere zur Verfügung gestellt, besten Dank nochmals.

Wir freuen uns auf Raclette usw. in der Schweiz, aber wir werden nochmals nach Togo reisen. Hier kann man div. KTM`s mieten und wunderschöne Touren machen. Wenn es noch etwas Interessantes von der Heimreise gibt (Zo0ll, Gepäck etc.), melden wir uns nochmals aus Oberdorf. Bis dann, B’laba (Auf Wiedersehen).

Kurt und Isabelle

De Grand Popo à Lomé (Togo)

Après 3 jours de vacances au bord de la magnifique plage de Grand Popo et ces énormes vagues, nous avons continué sur le Togo. A notre grand étonnement, nous avons obtenu notre visa pour le Togo sans aucun problème en 15 minutes. Il y a 7 ans, lorsque que nous sommes arrivés à la douane Togolaise de Lomé en provenance du Ghana, nous avions cru devenir fou, notre patience était à bout. La douane de Lomé est réputée pour être l’une des pire de toute d’Afrique de l’Ouest !

Nous avons passé tout d’abord 4 jours « Chez Alice », une petite auberge sympathique et bon marché en bord de mer, tenu par une Suisse allemande. Le premier soir nous avons mangé des rösti : un régal ! Le lendemain, nous avons voulu retirer de l’argent à la Banque Togolaise avec notre carte « Visa » (la seule acceptée au Togo), comme nous le faisons régulièrement dans tous les pays sans aucun problème. A notre grande surprise, la carte suisse (toujours spéciale) ne passe pas dans le nouveau programme de la banque, donc impossible de retirer de l’argent au Togo ! Nous n’avions plus que quelques Euro et un peu d’argent suisse... C’est pourquoi nous sommes restés tranquilles « Chez Alice » en attendant de pouvoir se faire « dépanner » par un de nos amis, Denis ou Philippe, en voyage, qui doivent arriver prochainement. Nous avons par contre trouvé une solution pour renvoyer nos motos par avion : DHL les amènent à l’Euro-Airport Basel. En ce qui nous concerne, nous volons jeudi 9 au soir est arrivons à Genève vendredi matin vers 10H.30. Par chance, l’agence, qui n’accepte pas les cartes de crédit, a accepté le paiement par chèque en Euro. Nos deux motos ont été préparées pour mettre en caisse chez « Toni-Moto Togo », la seule agence KTM de l’Afrique de l’Ouest. Mardi soir, tout était près, les motos en caisse déposées chez DHL à l’Aéroport. Le lendemain, lorsque que je vais pour payer le transport avec ma carte visa (acceptée par DHL), ça ne fonctionne pas, car DHL a le même système informatique que la Banque Togolaise... Heureusement, DHL accepte que l’on fasse un virement bancaire lorsque nous serons de retour en Suisse, par contre les motos restent à Lomé en attendant. Ce qui nous ne pose aucun problème.

Notre ami Philippe est rentré de Casamance lundi et Denis de France mardi soir. Ainsi nous avons pu passer des soirées agréables en compagnie de nos amis. Ce soir, l’amie de Philippe nous prépare un repas togolais avant d’aller à l’Aéroport. Un Grand merci à Philippe qui nous a prêté une moto, Yamaha Ténéré 660, pour les derniers jours.

Nous nous réjouissons de revoir nos familles et de manger une bonne raclette dans la neige avec copains suisses, mais nous pensons déjà à nos prochaines vacances au Togo... Comme il n’y a pas de problème pour louer de bonnes motos d’enduro, bien entretenues (KTM EXC 525, par exemple), il est probable que nous reviendrons prochainement passer quelques semaines ici !

Dès notre retour en Suisse, nous ferrons une dernière mise à jour du site.

Merci encore à tous de nous avoir suivi sur internet !

A bientôt, B’laba ! (Au revoir)

Isabelle et Kurt


Von Lomé nach Oberdorf

2006-03-14

Von Lomé nach Oberdorf

Donnerstag, der letzte Tag in Afrika. Wir besuchen nochmals alle Freunde die uns geholfen haben und sagen "Aufwidersehen im Oktober"? Zum Abschied gibt es noch bei Philippe und Florance ein typisches Nachtessen "à la togolaise". Dann aber ab zum Airport. Inzwischen ist ein heftiges Gewitter niedergeprasselt und wir sind tropfnass. Am Zoll schwafelt der Zöllner etwas von "Ausfuhrgenehmigung" für unsere beiden Holzstühle. Ich denke ich spinne und frage ihn ob er das im Ernst meint. Nach kurzer Diskussion ist das Thema gegessen. Wir checken ein, "nur" 75 Kg Gepäck. Darum sind meine Arme so lang! Bei der Zollkontrolle merkt der Zöllner nichts vom abgelaufenen Visum von mir, also ab in die Halle. Beim Blick zurück merke ich dass bei Isa nicht alles klappt. Der Zöllner murmelt was von abgelaufenem Visa usw., aber mit "oh, c`est pas possible" usw. klatscht er den Stempel in den Pass. Wir sind draussen. Der Flug geht von Lomé via Accra, Tripolis nach Genf. Freitag 10.30 sind wir wieder in der Schweiz. Mit dem Zug und den 75 Kg ab nach Lausanne, wo uns die Mutter von Isa abholt. Danach fahren wir im Schneesturm nach Oberdorf. Das Haus steht noch und alles ist in Ordnung. Inzwischen ist der Schnee weggeschaufelt und genug Holz zum Heizen parat. Der Temperaturunterschied von Lomé und Oberdorf beträgt ca. 40 Grad!!! Zum z`Nacht gibt es Raclette mit unserem Nachbarn (hat 3 Monate Haus und Hof gehütet, dafür nochmals besten Dank).

Die beiden KTM`s sollten nächste Woche am Euroairport Basel eintreffen (man soll die Hoffnung nie verlieren, denn bezahlt ist der Transport jetzt!).

Unsere kleine Reise ist nun leider zu Ende (3 Monate sind halt doch etwas zu kurz!) und das war der letzte Bericht (evtl. noch eine Zeile wenn die Kisten aus Togo in Basel sind, oder auch nicht!). Wir hoffen die Lektüre hat ein bisschen Spass gemacht und verbleiben bis zum nächsten Mal, wenn es wieder heisst „sattelt die KTM`s wir reiten nach Süden“!

Herzliche Grüsse aus dem weissen Oberdorf von Kurt & Isabelle.

De Lomé à Oberdorf

Jeudi 9 mars, notre dernier jour en Afrique : Avec un petit pincement au cœur, nous rendons une dernière visite à nos amis de Toni-motos et les remercions encore bien pour leur précieuse aide. Nous allons également trouver Denis dans ses locaux de « Bokamion » et après un dernier plongeon dans la piscine de l’Hôtel, nous préparons nos bagages. La veille nous avions acheté deux belles chaises africaines, nous prenons soin de bien les emballer. Pour notre dernier repas en Afrique, Florence, l’amie de Philippe, nous a préparé un délicieux repas typiquement togolais. Au moment de se rendre chez eux, juste derrière notre hôtel, un gros orage éclate ! En quelques secondes, nous étions trempés, par ailleurs, notre chambre d’hôtel aussi… !!!

A 20 heures on se rend à l’aéroport avec nos 75 kg de bagages accompagnés (on avait droit à 90 kg). Comme prévu, l’avion décolle à 22h. 10 pour Accra (Ghana), puis Tripoli (Lybie). Après deux heures d’attente, à 6 heures du matin nous poursuivons pour Genève ; arrivée à 10h. 30. Avec le train, nous avons rejoint la gare de Lausanne, où ma maman nous attendait et en début d’après-midi nous avons poursuivi avec sa voiture dans la tempête de neige en direction d’Oberdorf. On retrouve avec plaisir notre maison et faisons immédiatement marcher nos deux fourneaux à bois. Différence de température entre Lomé et Oberdorf : environ 40 degrés ! Notre voisin se joint à nous pour une raclette.

Maintenant nous attendons encore nos motos, qui pour l’instant sont toujours à Lomé. Nous avons effectué un virement pour le paiement du transport, nous attendons confirmation. Elles devraient arriver dans une semaine…

On vous tiendra au courant !

Encore merci à tous d’avoir été si nombreux à nous suivre !

Isabelle et Kurt