Diary for Pourquoi pas le Portugal?


Enfin Singapour...

2018-01-18

Après 21 heures d’avion, deux escales (Vancouver et Tokyo) et d’un voyage de 30 heures ( en comptant le temps d’attente des escales) nous avons finalement mis les pieds à l’aéroport de Singapour. Nous sommes toujours dans l’attente de la livraison de la valise de Manon, égaré semble-t-il par la compagnie aérienne à Tokyo. On nous promet la livraison dans les 24h. Grand centre financier en Asie Singapour est une ville État (comme Monaco). Ici toutes les grandes banques du monde sont présentes et financent les grands projets de l’Asie. Arrivés à 5 heures du matin nous étions un peu amochés mais devions rester éveillés pour franchir le plus tôt possible le décalage horaire. Une première promenade vers le centre-ville pour prendre le poul de la ville. Ville extrêmement propre, l’utilisation de la gomme à mâcher y est même interdite. Les gens dégagent un très grand calme avec un niveau de vie économique élevé. Très organisé le transport en commun (surtout l’intégration du système train - métro) permet les déplacements rapides et agréables. Finalement on a terminé la journée avec la visite du quartier Little India. 


Une journée mémorable a bien des égards

2018-01-19

La première bonne nouvelle de la journée a été l'arrivée tant attendue de notre compagnon de voyage qui manquait à l'appel. La valise est arrivée intacte.  Nous avons enfin pu respirer plus librement. Il faut dire que ni l'un ni l'autre n'avait envie de partir en rade de magasinage pour des vêtements et surtout, de mettre en marche le branle bas de combat pour les médicaments prescrits qui nous auraient manqué dont notamment 65 comprimés de malarone. 

Nous avons aussi eu le plaisir de visiter le Chinatown de Singapour. Plein de couleurs et de bonnes odeurs d'encens mais aussi de nourriture. Nous avons visité quelques temples mais le plus intéressant à été le temple de la dent de Buddha. Beaucoup de gens qui priaient et un décor très richement joli.  Pour ce qui est de la dent comme telle, elle était bien cachée dans une urne entourée de beaucoup de feuilles d'or.  

Nous avons suivi les conseils du Lonely Planet et avons lunché dans un food centre. Il s'agit d'une espèce d'espace de restauration regroupant toutes sortes de boui-boui qui proposent leurs spécialités. Nous avons mangé la spécialité de Singapour soit le chicken rice. À ne pas confondre avec le chicken fried rice.  Ici, on cuisine le  poulet en le faisant bouillir.  Ce sont les accompagnements qui font la différence.

Nous avons ensuite passe l'après-midi aux Gardens by the bay. Réputé à travers le monde pour ses arbres métalliques, ce très grand jardin botanique est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO. C'est très bien fait et la végétation est luxuriante.  Il faut dire que c'est très humide ici. Aujourd'hui a été une journée extrêmement chaude et humide avec des orages pour couronner le tout.

Nous avons terminé la journée par un souper dans un restaurant indien dans Little India.  Épicé et savoureux. Une autre recommandation du Lonely Planet. Nous avons apprécié vraiment beaucoup.

Avons-nous dit que c'est très propre ici?  Le métro est génial. On pourrait manger sur les planchers tellement c'est propre.  Et les singapouriens sont en général très gentils et surtout très courtois et respectueux les uns envers les autres.  À de rares exceptoins, nous sommes bien reçu partout où nous allons.

Bref, c'est très agréable et seule la chaleur et surtout l'humidité intense nous affecte.  


Quartier colonial et centre d’achats

2018-01-20

Autre journée chaude et humide avec orage fin de journée. C’est le climat local régulier ici. Les citadins semblent très adaptés à cette chaleur et les orages ne semblent pas les déranger moindrement. Ils s’abritent le temps de celui-ci et reprennent leurs occupations par la suite. Visite d’un quartier colonial très bien entretenu et restauré au cours des derniers siècles. Ces demeures cohabitent avec de nombreux gratte-ciels qui leurs fournissent l’ombre nécessaire dans ce climat. Emerald Hill road a conservé et protégé l’âme de cette ville. Visite en après-midi du Musée nationale de Singapour pour comprendre l’histoire de cette ville colonisée par les britanniques seulement en 1819. Ils en ont fait dès le départ une plaque tournante de tout le commerce du sud de l’Asie et ouverte à toutes les nations même leurs concurrents. C’était le chef lieu des échanges commerciaux notamment pour le commerce des épices. La ville état a acquis son indépendance en 1959 et s’est transformée en capitale financière de l’Asie. C’est un peu la Suisse de l’Asie. Quatre langues sont utilisées publiquement l’anglais, le chinois, l’indien et le malais. Tous les messages dans le métro se font d’aileurs dans ces langues. Et il fallait le faire; visiter un centre d’achats, c’est le paradis de ceux-ci en Asie. Ils ont facilement de 6 à 8 étages et rivalisent entre eux par leur architecture, leur design, leur animation, leur décoration etc. Et les foules de consommateurs s’y retrouvent. Nous ne sommes vraiment pas tendance avec nos boîtes à chaussures enlignées comme nos quartiers 10-30 et autres similaires. Finalement découverte gastronomique d’un restaurant chinois (dans un centre d’achat évidemment) qui offrent des « dim sum «  comme on en retrouve à Hong Kong. Nous croyions avoir trouvé à Montréal un resto qui s’approchait de cette cuisine, détrompez-vous ici c’était le festin et pour le même prix que chez nous. 

http://www.timhowan.com/country/singapore/


Zoo et lumières

2018-01-21

Dimanche fut une autre de ces journées très chaude mais on commence à mieux agencer nos déplacements pour limiter les effets de la chaleur comme faire les visites extérieures le matin. Aujourd’hui nous nous sommes laissés convaincre de visiter le zoo. Cela valait le déplacement. Immense site en plein air avec les animaux en liberté dans de grands aires naturelles. Très bien animé par les responsables avec beaucoup de petites familles en visite le week-end. Puis rendez-vous en fin de journée dans resto-bar en bordure d’une des baies de la rivière qui traverse Singapour pour déguster le drink légendaire de cette ville, le Singapour Sling. Au retour en soirée nous  avons assisté à des projections sur des édifices publics dans le cadre d’un festival annuel des arts qui a lieu actuellement. Le prochain week-end c’est le début des festivités du nouvel an chinois. On sent la fébrilité des préparations en ce moment. La nouvelle année sera celle du chien. Demain journée transport, on quitte Singapour pour Kuala Lumpur en Malaisie.


Heureuse découverte de la culture et de la gastronomie de Kuala Lumpur

2018-01-23

Une journée avec de belles surprises. Hier, en arrivant à Kuala Lumpur, après 6 heures de bus, nous n'avions aucune idée de ce que serait notre journée aujourd'hui. Jean a trouvé une visite à pied du vieux Kuala Lumpur débutant à 9:00 et durant environ 5 heures. Nous avons donc réservé in extremis en se souhaitant bonne chance.

Nous avons rencontré Sean, notre guide malais d'origine chinoise, au Central Market annexe. Un endroit pas évident à trouver mais notre recherche a été couronné non seulement de succès mais aussi de rencontres culinaires et culturelles que nous n'espérions pas.  Nous étions 3 touristes pour cette visite. Le 3e touriste se nommait Ted, un américain du Maine. Il était capable de dire québécois presque sans accent. Il est venu étudier le français a Ste-Anne-de-la-Pocatière. Le monde est si petit...

La visite nous a amené à travers le vieux Kuala Lumpur ou nous avons déjeuner façon malaise. Luncher façon chinoise et manger encore façon indienne. Mais cela s'est fait uniquement en allant à des petits Resto de rue dit de cuisine familiale. C'était dépaysant, mêlant des saveurs que nous ne connaissons pas et surtout copieux. Nous avons donc alterner marché, bouffe, marche, bouffe, etc. Comprenez-vous le concept. Sean nous a fait goûter des bonbons, des fruits, des breuvages de toutes ces origines tout en nous parlant de l'histoire de Kuala Lumpur et des différentes communautés qui la compose. Nous étions ravis. Ted vit plus de difficultés que nous avec la nourriture, surtout la quantité de nourriture. 

Sean était charmant de naturel et de plein d'anecdotes à raconter. Formidable Sean, sympathique Sean. Il nous a fait aimer la ville, sa bouffe, son histoire et même sa chaleur intense. C'est peu dire.

Nous avons terminé cette expérience par un fish-massage des pieds. Un 15 minutes de sensations curieuses pendant que les petits poissons nous grignotent les peaux mortes des pieds. Au Quebec, ça coûte une fortune. Ici, 3,50$ pour 15 minutes. Et ça rafraîchit son homme après cette visite de plus de 5 heures.

En ce moment, à l'hôtel, nous attendons l'orage qui se prépare et qui risque d'être fort comme tous les orages à ce moment de la saison.

Nous ne pouvions pas être à Kuala Lumpur sans aller voir les célèbres tours jumelles Petronas. Les tours Petronas sont à Kuala Lumpur ce que la Tour Eiffel est à Paris. Nous y sommes allés en fin de journée. Nous pouvons maintenant affirmer: Been there, done that, got the t-shirt!


De la couleur

2018-01-24

Passer quelques jours dans une ville nous oblige à faire des choix de visites. Impossible de tout voir en peu de temps. Notre critère est de visiter ce qui est typique ou unique ou particulier dans cette ville. Aujourd’hui, nous avons choisi de nous rendre aux volières de la ville qui rassemble dans un immense parc une grande sélection d’oiseaux d’Asie dont le grand calao rhinocéros. Un oiseau très coloré avec un bec très allongé et une corne surplombant son front. En parcourant les photos vous verrez Manon nourrir quelques perruches. Puis direction du Musée des arts islamiques qui regroupe des artéfacts provenant des communautés musulmanes chinoise, indienne et malaise entre autre un coran orné datant du 13ième siècle. La Malaisie compte 63% de malais qui pratiquent l’islam. À votre arrivée vous pouvez le voir et le sentir.  À votre  2ième journée vous observez...à votre 3ième cela devient anodin. Les jeunes filles son habillées à l’occidentale mais portent un léger hijab et possède leur cellulaire. La vie est axée sur la consommation comme chez nous et le travail ne manque pas. Pour terminer la journée on a fait une escapade  dans la plus célèbre de leurs rues de restos de rue  traditionnels avec un arrêt dans une des cinquantaines de boutiques côte à côte offrant les massages de pieds. Ces petits commerces sont très répandus dans tous les pays de l’Asie du sud-est.


L'Île enchantée de Pangkor Laut

2018-01-26

Après une première semaine de bourlingage dans des villes gigantesques, nous avons décidé de nous déposer dans un endroit pour nous reposer. Rien de trop sérieux, juste un lieu où piscine et mer sont au rendez-vous. Un endroit un peu à l'écart et surtout pas trop fla-fla. Nous voici au Pangkor Laut Resort sur l'île du même nom. Une île, un Resort. 

Pour nous rendre ici, il a fallu faire plus de 6 heures d'autobus depuis Kuala Lumpur. Ensuite, nous avons pris le teksi (taxi en malais) pour nous rendre au quai du Resort.  C'est Krishna notre chauffeur qui nous a amené jusqu'ici. Ce n'est pas une blague, il s'appelle bien Krishna. Nous l'avons surnommé Hari. Il nous offre de nous amener à Georgetown pour la suite de notre périple à 400  ringgit (environ 133,00$ canadien); une randonnée de plus de 3 heures de route. Il est fort probable que nous accepterons. La randonnée en bus a été assez éprouvante à l'aller. 

Le Resort est très bucolique. La nature est présente partout et on entend les calaos et les singes dans la montagne. Les photos vous montreront ce magnifique oiseau cornu qui beugle comme une vache (ou presque). Le site est paradisiaque. Beaucoup de monde en vacances comme nous ce qui nous a surpris compte tenu de la saison et de la distance à parcourir pour arriver ici. On retrouve toute sorte de monde allant des russes aux français en passant par les américains (en particulier un jeune ingénieur du MIT qui parle fort et qui connaît tout), les australiens et les anglais. Il faut dire que c'est le plus luxueux resort en Malaisie. Oui, oui, un petit endroit fort joli. Les gens sont fort avenant et fort sympathique.

Nous avons notre villa dans la montagne avec terrasse qui surplombe la mer. Ici c’est le repos pour 5 prochains jours avant le retour pour découvrir d’autres sites de ce pays.


La farniente et le spectacle de la nature

2018-01-28

Quelques jours ont passé depuis notre arrivée sur l'île et nous ne finissons pas d'en découvrir la beauté. Des animaux et des oiseaux inconnus de nous mais surtout en liberté sur cette île magnifique. Nous avons ainsi pu voir des caloas qui sont des habitants très présents, toutes sortes de pies, des chauves-souris immenses, des singes et des cochons sauvages, une plaie pour l'écosystème de l'île. On se plaît à comstamment regarder ce qui se passe autour de nous car on decouvre de nouvelles fleurs, de nouveaux arbres, de nouveaux paysages. On aime bien cette petite île montagneuse.

Depuis deux jours, nous fréquentons la plage d'Emerald Bay. La mer est verte et chaude. L'eau est légèrement trouble mais elle est invitante. Nous sommes peu à s'y baigner et souvent seuls. C'est vraiment enchanteur.

Hier, samedi, nous avons eu droit à un massage malais dans leur très beau spa.  Le massage était intéressant et nous a laissé légèrement courbaturé. Les manipulations étaient pour le moins viriles. 

Ici, tout est organisé pour que notre séjour soit idyllique. Et c'est exactement comme cela qu'on vit cette vie insulaire en vacances. Les employés du Resort sont aux petits soins avec nous. Ils sont fiers de faire partie de ce Resort et ça se voit. Le ressort a pour mission d’ameliorer et de protéger l’éco-système de l’ile notamment les oiseaux calots qui ont longtemps été victime de braconnage. Ils réintroduisent des plantes qui étaient disparues et protègent le littoral. Une belle découverte.


Mer et détente

2018-01-29

Plein de choses se sont produites aujourd'hui. La plus saugrenue est survenue ce matin alors que je m'interrogeais sur les prochains épisodes de notre périple. Nous avons constaté que nous ne partons pas demain mardi mais bien après-demain mercredi. Nous étions convaincus que c'était notre dernière journée et bien non, nous profiterons de ce magnifique Resort encore pour une autre journée. Il a fallu rappeler Krishna pour reporter notre transport à Georgetown d'une journée. On a vraiment perdu la notion du temps ici.

C'était notre journée spa. Nous avons passé la journée dans la section du spa (piscine semi-privée et ensemble des bains) à profiter du traitement Spa expérience pour couple.  Quatre heures et demie de relaxation, de massage, de traitements à la façon malaisienne. Le traitement du guerrier pour l'homme et le traitement de princesse pour la femme. UNE expérience unique. Voyez la description en photo dans la section photos de notre blog. C'est LE meilleur spa que nous avons essayé en Asie du Sud-Est. Les soins étaient parfaits et les thérapeutes excellentes. L'experience a début et avec les bains malais et japonais. Une sorte de séance de purification avant d'entreprendre les soins du corps. Fantastique. On en ressort énergisés et désintoxiqués avec une peau purifiée. 

En début de soirée, nous avons essayé de capter sur photo la sortie des chauves-souris de leur arbre au bord de la mer. Malheureusement, elles ont décidé de faire leur vol différemment ce soir et nus n'avons pu prendre les photos qui auraient fait voir comment elles sont nombreuses dans le seul arbre qu'elles habitent sur l'île.

Aussi, aujourd'hui nous avons vu un très gros lézard se chauffer au soleil sur le bord de la mer. Ce sont des lézards d'eau qui peuvent atteindre plus de 2 mètres de long. Le notre en faisait 1,5 mètre environ. Plus tard dans la matinée, nous avons vu une otarie. C'est la deuxième fois que nous en voyons ici. C'est sans oublier la visite quotidienne de notre singe macaque qui vient nous saluer sur notre balcon. Le temps d'attraper la caméra et oups il est parti. Cette île est pleine de surprises et nous nous en réjouissons.


En route pour Georgetown.

2018-01-31

C'est aujourd'hui que nous quittons notre petit paradis Pangkor Laut.  Ce matin, nous avons eu la visite de maman et fiston macaque sur notre balcon.  Maman voulait entrer dans notre villa pour avoir de la nourriture. Nous n'avons pas le droit de les nourrir. Si par malheur on le faisait, ils peuvent être agressifs lorsqu'on arrête de les nourrir. Mais nous avons eu l'occasion de les filmer. Malheureusement, getjealous offre peu de possibilités pour pouvoir diffuser les films. Nous avons essayé mais cela n'a pas été possible. Il faut aller sur Facebook pour voir la vidéo.

Nous sommes partis à 12:00 pour rejoindre le continent où nous attendait Krishna avec son teksi. Il nous a amené à Georgetown en 3 heures. Le Muntri Grove hotel est bien et notre chambre est originale avec son lit à moustiquaire. Nous nous préparons à aller explorer le quartier car notre hôtel est dans une allée à l'écart derrière un temple chinois.


Georges Town avec Joann

2018-02-01

Nous sommes partis tôt ce matin pour explorer à pieds la vieille ville historique de Georges Town ou Penang selon les malaisiens. Nous avions réservé une guide suggérée par le Lonely Planet. Joann Khaw, d'origine chinoise, nous a baladé dans la ville pendant tout l'avant-midi. Beaucoup de choses intéressantes sur l'architecture de cette ville qui mêle toutes les origines de la population locale i.e. Chinois, indien, malaisien et anglais. Malgré qu'elle soit reconnue site par l'UNESCO, les efforts de protection ne semblent pas toujours portés leurs fruits.  Tout de même, c'est une ville qui mérite que l'on s'attarde et que l'on se balade dans ses vieilles rues.

La vieille ville est aussi le site de l'art urbain.  Beaucoup de murs ont été peints avec l'ajout d'accessoires pour donner une illusion de 3 dimensions. C'est très intéressant et même quelquefois assez rigolo.  De plus, il y a 52 œuvres en métal relatant, de façon humoristique, l'histoire de la ville. Nous en avons pris quelques unes en photos.

Penang est aussi reconnue pour être la région de la Malaisie où l'on mange le mieux.  C'est certainement moins cher que Kuala Lumpur et Singapour et c'est aussi diversifié sinon plus.  En Malaisie, nous avons goûté à des plats de toutes les nationalités présentes (malais, chinois, indien, anglais, américain). La meilleure cuisine est sans doute la cuisine chinoise même si, la cuisine indienne est très bien aussi. Tout est évidemment très épicé et cela va de soi avec le climat. Chaud dedans, chaud dehors...

Pour souper, nous sommes allés au Tek Sen, restaurant chinois suggère par Joann. Le porc grillé deux fois était excellent. Beaucoup de monde à ce restaurant. On fait la file et on attend notre tour et ça en vaut vraiment la peine.  Ensuite, nous avons parcouru la vieille ville en autobus. Le transport en commun dans les zones protégées de l'UNESCO, est entièrement gratuit. Cela nous a permis de voir la ville en soirée toute éclairée par les lanternes chinoises en prévision de la fête du nouvel an chinois.


Temples et chaleur

2018-02-02

Il faut s’habituer dans un tel climat humide. La température avec l’humidex atteint facilement le 42-43 degrés rapidement. On planifie nos visites et déplacements pour terminer 13h30 et être de retour vers 14h. Une plongée dans la piscine et immédiatement à l’abri pour le reste de l’après-midi. On resort vers 18h au moment où le soleil tombe. Aujourd’hui, c’était la visite des temples et mosquées. La ville est née d’une succession d’immigrants au 18ième siècle; des chinois, des indiens, des indonésiens et provenant de différentes régions de leurs pays d’origine. Ils s’installèrent et construits leurs propres temples selon leurs religions d’époque. On retrouve donc sur un kilomètre 5 temples différents; deux mosquées musulmanes de courants différents de l’islam, deux temples bouddhistes chinois et un temple hindou. Nous avons terminé nos visites à la maison d’un général chinois du 18ième siècle. La maison a conservé son authenticité malgré qu’elle fut occupé par 5 générations successives. Nous sommes retournez souper au Teksen que nous avions bien aimé hier. Une cuisine familiale avec de nombreux plats savoureux préparés avec les produits locaux.

Un de nos lecteurs nous demandait si un séjour au Pangkor Laut resort, un 6 * tant qu’à nous coûtait cher. Pour une semaine cela nous est revenu au coût d’un 3*1/2 ou 4* à Varadero, Cuba. Pourquoi un si bon prix pour un resort de cette qualité. Deux raisons: on obtient l’équivalent de 3$ malais pour un 1$ canadien et le coût de la vie moins élevé. Dans plusieurs pays du sud-est asiatique on retrouve de telles offres pour des sites similaires.

Demain jour de déplacements vers Langkawi, plus à l’ouest.


Départ de Penang et arrivée à Langkawi

2018-02-03

Hier, nous avons quitté Penang après avoir passé l'avant-midi en balade de trickshaws et à visiter les quais de la ville. Des personnes vivent dans des maisons sur pilotis au bord de la mer dans la ville. De toutes petites maisons reliées par des passerelles en bois sur lesquelles nous circulons. Quelques jetées sont plus touristiques que d'autres. C'est une visite incontournable.

La balade en trickshaws a été agréable avec un conducteur qui était bien sympathique mais qui parlait un anglais approximatif. La balada d'une heure nous a coûté 50 ringgits ou 16,50$ canadiens. Pas d'avantages sociaux, pas de cheval à entretenir, pas de pause syndicale.

Se rendre à Langkawi en avion, c'est un saut de lapin de moins de 50 minutes. Mais, curieusement, c'est la façon la moins chère de se rendre sur l'île. Nous sommes situés du côté sud-ouest de l'île à Pantai  Cenang. Une longue plage de sable blanc de 2 km. Comme nous sommes en période des fêtes du Nouvel An chinois, il y a beaucoup de monde.

Nous avons souper sur la plage en profitant du coucher de soleil. Un repas simple composé d'une galette de bœuf hachée insérée dans un pain hamburger avec tomate sur et pickles. Un vrai hamburger américain avec frites. Un régal après plus de deux semaines de bouffe asiatique et indienne. 

Pour les deux prochains jours, nous comptons visiter différentes îles avoisinantes et profitez de la place. Le soleil est chaud et c'est humide mais au moins, Il y a la mer.


Plage et soleil

2018-02-04

Ce matin, nous avons trouvé notre buanderie en face de l'hôtel. Pour 5$ canadien, nous pourrons faire laver notre linge. Pas cher, pas de trouble. Yes!

Nous avons passé la journée à la plage aujourd'hui. Même si le soleil était au rendez-vous, la mer était très brouillée ce qui nous a déçu un peu. Curieusement, il y avait beaucoup moins de monde aujourd'hui comme si les touristes avaient quitté l'île. 

Il fait toujours aussi chaud et humide. Nous nous méfions du soleil qui est en indice de 11 soit extrême. Trop fort pour notre peau nordique.


Deux jours de visite et voyage

2018-02-07

Lundi le 5, nous avons fait une excursion en bateau pour visiter des îles autour de Langkawi. Nous avons pu voir l'influence néfaste d'un tourisme de masse sur les environnements fragiles des îles de la Malaisie. La premiere île, l'Ile de la femme enceinte, nous promettait de se baigner dans un lac d'eau douce d'une grande pureté et beauté. Nous ne nous sommes pas baignés. De multiples avertissements sur les bactéries présentes dans le lac et la couleur  rébarbative nous en a dissuadé. Par la suite, nous accostions sur une île où il était possible de se baigner mais le nombre de bateaux et l'essence qui s'en dégageait nous en a dissuadé aussi. Bref, une expérience peu concluante. Cependant, j'ai pu trouver un superbe coquillage que je ne possède pas encore. Un vrai de collection. Le truc avec les coquillages est de toujours cherché celui qui est enfoui dans le sable. C'est avec les pieds que l'on trouve les plus beaux. 

Nous n'avons pas pris de photos car nous avions oublié la caméra. Un oubli freudien probablement car ce ne sera pas cette sortie qui nous laissera un grand souvenir de ce voyage en Malaisie.

Mardi, nous quittions l'île de Langkawi, et aussi la Malaisie, pour nous rendre sur l'île de Palawan aux Philippines, plus précisément à Puerto Princessa. Nous savions que ce serait une nuit éprouvante car en déplacement dans différents aéroports. Nous sommes arrivés à Puerto Princessa à 8:00 am mercredi matin après avoir passé la nuit blanche dans les aéroports de Kuala Lumpur, et de Manille. Notre compagnie aérienne, Air Asia, a de tres bons appareils. Mais le service à la clientèle est tout simplement minable. Le terminal 4 de l'aéroport de Manille est petit et surchargé de monde en tout temps même aux petites heures du matin. Et la clim au maximum. Quand ça fait 12 heures que tu te trimbales d'un aéroport à l'autre, ... nous avions juste hâte de nous coucher au plus...

Notre hôtel à Puerto Prinçessa est ordinaire mais ils ne nous ont pas chargé notre arrivée hâtive et ils ont répondu favorablement à notre demande de changer de chambre. La première était trop bruyante car directement sur la rue. La journée s'est passé à reprendre le sommeil qui n'a pas eu lieu pendant la nuit et à réserver nos sorties pour les 2 prochains jours dans la région. Au souper, nous avons choisi une suggestion du Lonely Planet, le Kalui, un Resto balinais de la place très populaire et très bon. Poisson, crevettes, see weeds, salade de fruits servi dans une noir de coco, chardonnay australien, tout pour nous remettre sur le "piton". Délicieux et dépaysant.

Un changement notable ici aux Philippines, la religion est presqu'exclusivement catholique. Nous ne voyons plus de femmes voilées.


Puerto Princessa et papillons

2018-02-08

Visite de la ville aujourd'hui en solo avec un conducteur quide qui parlait un anglais assez approximatif. D'abord, il faut parler des tricycles, ces motocyclettes transformées en trickshaws motorisés avec devanture de vieilles petites voitures. Une patente qui sert de transport aux humains et aux marchandises à peu de frais. Il y en a des milliers dans la ville et elles polluent beaucoup il va sans dire. Mais c'est typique de voyager avec ce type de véhicules. C'est ce que nous privilégions pour les aller-retour aux restaurants, car marcher dans cette ville est périlleux sinon ardu.

Notre visite nous a amené un peu partout dans la ville dont le port et un marché de babioles plus ou moins intéressant. C'est le Palawan Butterfly Garden qui nous a plus avec ses papillons en liberté. Des espèces locales que nous ne voyons pas chez nous bien entendu. Il y avait aussi présentation d'une ethnie tribale de Palawan avec sa musique, sa façon de vivre et la cueillette d'une résine végétale utilisée dans la fabrication de divers produits dont le vernis à ongles.

Heureusement que cette visite ne nous a pas couté chère, car nous avons trouvé que cette demie-journée était assez banale à part les papillons bien sur. Notre guide ne nous entretenant pas beaucoup, cela s'est avéré peu éducatif.


Excursion à la rivière souterraine

2018-02-09 to 2018-02-13

Cela fait maintenant 4 jours que nous peinons à obtenir un lien wifi. Merci de votre patience

Une des sept merveilles naturelles du monde selon l'UNESCO, la rivière souterraine de Sabang est un must quand on passe dans le coin. Après 5 jours de fermeture en raison d'une mer trop agitée, nous avons pu nous joindre aux centaines de personnes qui se sont précipitées pour aller voir ce phénomène naturel.

Plus de 8 km de rivière souterraine dont 1.5 seulement sont accessibles aux visiteurs. L'organisation de la visite est comme tout ici aux Philippines: très mal organisé. Mais la randonnée en bangka à rame est à couper le souffle tant par la solennité des lieux que par les paysages rocheux, stalactites et stalagmites qui nous éblouissent et nous font oublier le reste. Ce qui n'est pas rien compte tenu que nous avons fait 2 heures de route pour nous y rendre et que nous avons attendu près de 2 heures pour prendre le banka motorisé qui nous amène au pied de la randonnée à faire pour se rendre à la rivière. La mer était toujours agitée et c'est avec l'aide très habile des bateliers que nous avons réussi à embarquer dans la bangka sans se retrouver dans la mer.

Même si nous avons eu de la difficulté à prendre des photos à l'intérieur, nous en gardons un souvenir impérissable. Comme il s'agit d'un parc national, nous croyons que le site sera préservé pour les générations futures. C'est pourquoi la visite s'effectue grâce à la lampe frontale du guide pagayeur. Pas de lumières à l'intérieur pour préserver les lieux.


San Vincente et Roberto

2018-02-10 to 2018-02-13

Nous sommes partis de bon matin en direction de San Vincente. Nous avions réserve deux places dans un minivan pour effectuer un trajet d'environ 3 heures de route vers le nord de l'île. San Vincente n'apparaît dans aucun manuel touristique car c'est un petit village côtier principalement consacré à la pêche et à la culture du riz. En route, nous avons d'ailleurs vu plusieurs rizière.

Dans le minivan, nous étions avec la population local, leurs bagages, une poule et un coq. Il s'amusait à nous envoyer son cocorico de temps en temps. Heureusement, nous avons pu avoir les deux places sur les sièges avant du véhicule car nous n'aurions pas eu de climatisation pendant le trajet. Les locaux ne voyageant pas à l'air climatisé.

Le petit hôtel où nous logeons est le Sunset Beach. Et il porte bien son nom. Les couchers de soleil sont magnifiques. Nos photos en font foi. Le propriétaire est un allemand qui a épousé une filippino. Il se fait appeler Roberto mais son prénom est Robert. Il est très sympathique et il s'occupe bien de ses clients. Il n'y a que 5 chambres et tous les clients finissent pas se connaître. Beaucoup de français ici. Le site est simple mais très confortable avec piscine, salle à manger en plein air et bord de mer plein de coquillages. Seul hic, l'Internet et le téléphone ne se rendent pas jusqu'à l'hôtel. Nous serons hors réseaux pour 3 jours.


Les îles de Palawan

2018-02-11 to 2018-02-13

Excursion sur les îles au large de San Vincente. Nous avons quitté l'hôtel en compagnie d'un jeune couple français d'origine marocaine. Ils sont de Dijon. Cette excursion, nous avait été conseillée par d'autres clients de l'hôtel et par Roberto. Nous avons visité 5 îles et nous nous sommes baignés dans le bassin d'une chute sur l'île principale de Palawan en terminant l'excursion.

La banka qui nous amène aux îles est piloté par deux filippino et nous ne sommes que 4 passagers à bord. Le but de ces croisières est de nous faire découvrir la faune et la flore sous-marine des récifs de coraux bordant les îles. Nous avons ainsi pu voir quantité de poissons multicolores, de coraux de toutes les couleurs et aussi, malheureusement, l'effet de ce tourisme sur ceux-ci. Il faut dire que des touristes qui se mettent debout sur des coraux, ça existe. Même si ce n'est pas permis, des imbéciles, il y en a partout. On voit bien que des coraux sont déjà morts.

Nous avons aussi vu et nager avec des tortues de mer. Là aussi, des imbéciles, il y en a. Toucher des tortues de plus de 65 ans juste pour prendre une photo, c'est franchement débile.

La dernière escale de cette expédition consistait à aller se baigner dans une chute d'eau douce, les Bigaho Falls. Fraîche mais pas plus que nos lacs québécois, l'eau était assez claire pour s'y aventurer. Bref, une belle journée de découvertes en bonne compagnie.

Et nous avons encore eu droit à un très beau coucher de soleil. Et à l'envol des renards volants qui sont des chauves-souris immenses. Les plus grandes au monde avec une envergure d'ailes de près de 1.5 mètres. Des monstres qui volent très haut dans le ciel.

Au souper, nous avons pu échanger avec de nouveaux français arrivés dans la journée. Comme le souper se passe en table commune, les échanges sont intéressants et nous rencontrons des personnes (toutes dans la jeune trentaine) avec qui nous pouvons parler de nos pays respectifs, nos différences et nos similarités. La nourriture est simple mais bonne. Tout ici est fait pour que nous nous sentions comme à la maison.


Dernier jour à San Vincente

2018-02-12 to 2018-02-13

C'est notre dernière journée au Sunset Beach et nous allons profiter de l'endroit. Mais avant, nous sommes allés à la plage Long Beach, la plus longue plage des Philippines avec 14 km. Nous étions entièrement seuls sur cette longue plage. Nous avons marché pendant 1:45 heures en cueillant des coquillages dont certains que nous n'avions jamais vus encore. Nous rapporterons une très belle récolte de Palawan. Des coquillages originaux et très jolis. Cette plage disparaîtra sûrement dans les prochaines années car de nombreux développeurs immobiliers ont acheté les terrains en bordure de plage. C'est malheureux, un si belle espace naturel et conservé jusqu'ici.

Dernier souper avec les amis français. Encore plein de discussions avec ces jeunes qui voient leur future vie de parents à venir avec peu d'optimisme compte tenu des conditions de travail difficiles qu'ils vivent même s'ils ont de très belles professions (médecin, enseignante, architecte, ingénieur). Le couple marocain prendra le même bus que nous demain vers El Nido.


Arrivée à El Nido et tempête tropicale en vue

2018-02-13

Aucune sortie en mer à El Nido, c'est ce qui est annoncé à l'arrivée à l'hôtel. Pourquoi? Un cyclone est annoncé pour aujourd'hui et demain. Comme ce sont les autorités des Philippines qui autorisent les sorties en mer, la règle est suivie à la lettre. Donc, pour nous, cela veut dire que nous serons confinés en ville pour deux jours sur nos quatre prévus ici. En espérant que ce sera passé dans deux jours. Ce dont nous doutons. C'est dommage car ce sont les excursions dans l'Archipel de Bacuit qui nous ont amené ici. Aller voir les photos sur ce site pour vous en donner un aperçu: https://www.elnido.fr/bacuit.php.

Notre hotel, malgré un coût assez élevé pour cette catégorie d'hôtels, est assez rudimentaire mais nous nous en contenterons malgré le fait que nous serons assignés ici s'il pleut au cours des prochaines heures. Pour l'instant, nous essayons de nous faire à l'idée que la tranquillité de San Vincente est derrière nous et qu'El Nido, c'est Montréal comparativement à St-Zotique. Mais en beaucoup plus pauvre.

Internet est difficile. L'affiche suivante affichée dans le lobby vous en dira long sur comment seront nos communications dans les prochains jours: "Life can be unpredictable much like El Nido wifi".


El Nido, l'Archipel de Bacuit et nos impressions

2018-02-16

Nous avons passé les 3 dernières journées à El Nido. La première journée de sortie en mer à été jeudi. Nous avons donc pu programmer notre sortie pour vendredi afin d'aller visiter en bateau l'Archipel de Bacuit (en partie).

Mercredi, nous avons profité de cette journée supposée cyclone pour prendre connaissance de El Nido. Il s'agit d'une ville surpeuplée nichée au creux d'une baie entourée de montagnes karstiques. Le développement en bord de mer est totalement anarchique. Les commerces sont littéralement dans l'eau. A marée haute, ils sont frappés par les vagues. La population vit essentiellement du tourisme. Ils vendent de tout et bien sûr il s'agit de camelote. Tout est en lien avec les activités principales soit la plongée, la baignade et le snorkelling.

C'est évidemment très pauvre. Auparavant, El Nido était une destination de routards. Les hôtels ne se sont pas développés pour une clientèle qui recherche un peu plus de confort. Alors, ceux qu'il y a sont pris d'assault. Le nôtre est correct et bien situé soit à l'extérieur du périmètre de bord de mer. Le système d'aqueduc est déficient et l'eau ne sent pas bon. La ville mêle les odeurs d'égouts, d'eau stagnante et de mer. Bref, c'est tout à fait ce qui est décrit dans les guides touristiques. L'attrait est l'Archipel de Bacuit.

Jeudi, nous sommes allés à la plage de Nacpan. Une très belle plage de sable doré à quelques 50 minutes de El Nido en tricycles. Il faisait beau et la journée fut très réussie.

Il y a 250 000 tour operator à El Nido qui offrent essentiellement 4 circuits différents. Alors, en pleine saison touristique comme maintenant, il y a 250 000 bateaux qui se parquent sur le bord des îles en même temps ou presque. C'est à peine un euphémisme.

Vendredi, excursion dans l'Archipel de Bacuit. Pour nous épargner d'être dans la masse, nous avons réservé un bateau avec nos 2 copains français d'origine marocaine. Nous pensions qu'il serait possible de nous épargner les cohues dans les différents sites mais nos pilotes et co-pilotes n'avaient pas fini de nous débarquer à un endroit que la horde arrivait par la suite. Nous déménagions. Il faut dire que beaucoup de plages sont privées dans ces petites îles et les accès sont ainsi limites. Cependant, nous croyons que nos deux navigateurs n'avaient pas de plan b pour nous accoster à des endroits plus déserts.

L'excursion dans l'Archipel de Bacuit. Une série d'îles karstiques dans une mer bleue avec des plages un peu partout. C'est très beau. Malheureusement, la caméra nous a fait défaut et nous n'avons pas pu prendre de photos. Il faudra se contenter des sites internets. Mais nous avons trouvé un superbe gros coquillage. Le plus gros de la collection et il doit faire à lui seul 1 kilo. Pas grave, on le rapporte.

Une des choses agréables à El Nido, ce sont les restaurants. On y mange bien et ce n'est pas cher. Même si c'est plus cher qu'ailleurs sur l'île. Il y a une diversité de choix et c'est bon. Ce soir nous avons mangé dans un restaurant tenu par un français: la Plage. C'était inhabituel de pouvoir manger de la vrai salade et du vrai pâte de foie maison. Un régal quand ça fait si longtemps qu'on mange asiatique.

Demain nous quittons pour Boracay en avion. Nous espérons que les efforts faits par le gouvernement pour rendre cette île plus respectueuse de son écologie seront visibles. Car notre souvenir de El Nido ne sera pas positif en ce sens.

Aujourd'hui c'est le Nouvel An chinois. Bonne fête pour l'année du chien qui commence.


Boracay

2018-02-18

Nous sommes partis hier en fin de matinée pour prendre l'avion à El Nido. Première déception: on m'a confisqué les magnifiques coquillages que j'ai récolté sur les grèves de San Vincente et de El Nido et même un beau coquillage que j'avais récolté à Langkawi. On s'est essayé et cela n'a pas fonctionné contrairement à notre dernier voyage aux Philippines. Mais j'en ai conservé quelques uns malgré tout. Cela débutait bien mal notre journée. En fait, nous avions aussi eu un problème de "cash" puisque le seul guichet de El Nido avait été vidé de tout son argent. Nous étions samedi...

Le vol s'est bien déroulé et la compagnie Air Swift a été une très belle surprise. Comfort, efficacité et beau vol. Surprenant dans ce pays du non-service.

L'arrivée à l'aéroport de Caticlan a été décevant. Comme l'aéroport est en construction, nous avons du prendre un bus à la descente de l'avion et circuler à travers les rues de Caticlan pour se rendre au terminal maritime pour nos bagages. À travers le traffic de la ville... au moins 45 minutes de délais. On n'a pas beaucoup aimé...

Prendre la navette, le ferry et l'autre navette pour nous rendre à notre hôtel,  cela a pris presque 2 heures. Une expérience...

Mais notre hôtel est très bien et nous avons une belle chambre. Nous sommes situés sur la plage de Diniwid au nord de la fabuleuse plage de White Beach. Et c'est tant mieux. Beaucoup moins de monde, plus tranquille mais excentrée. 

Nous avons pu régler notre problème de cash puisqu'ici rien ne ferme même le samedi. Pour aller à la banque, nous sommes montés tous les deux à l'arrière d'une moto. Une chance que rien ne va trop vite ici. Traffic oblige. Il faut vivre dangereusement quelquefois.

En soirée, nous sommes allés prendre un verre et manger au Spider Bar où nous accédons par un tunnel le long de la montagne. Une vrai toile d'araignée sur les flancs de la montagne. Notre table était sur une terrasse au-dessus de la mer. Trippant.! Un band jouait des airs connus accompagné des clients qui se sentaient une âme de musicien pour jouer des bongos. Bon, on repassera.

Dimanche, nous avons réservé des chaises de plage sur la White Beach et avons profité de cette fabuleuse plage de sable blanc. Il y a peu de baigneurs car les touristes sont majoritairement chinois et ils se tiennent à l'ombre et ne savent pas nager. Alors,même si c'est la haute saison,il y a peu de monde dans la mer. Les chinois se promènent bien couvert avec parapluie pour se protéger du soleil. Peu vont dans l'eau. Mais ils sont présents.

Le soleil est fort mais la mer est accueillante. La mer est lipide ce qui est totalement différent de El Nido. Le sable blanc n'est pas bouillant, propre et on peut marcher sans problème. Une journée de farniente accueillie avec bonheur après nos péripétie de El Nido. Cette escale est à oublier malheureusement.

Mais ici, nous passerons nos derniers jours de plage avant une reprise des visites et explorations à venir. Un repos avant la reprise des activités plus culturelles et historiques. 


Boracay et... les chinois

2018-02-19

Une autre belle journée chaude sur la plage de White Beach. En plus, nous avons assisté à un superbe coucher de soleil. Avons-nous dit qu'il fait chaud ici? Il fait tellement chaud que nous devons reprendre une douche après chaque activité ce qui est assez inhabituel pour nous. Mais nous ne pouvons pas nous plaindre car nous voyons la température au Québec et  compatissons. 

Nous sommes situés sur la plage de Diniwid au nord de la plage de White Beach. Diniwid Est plus calme et est situé en bas d'une montagne. Notre hôtel est dans la montagne et notre terrasse fait face à la mer. Une belle chambre qui nous coûterait un prix de fou sur White Beach. Pour nous rendre à White Beach, un sentier sur le bord de mer nous permet de marcher sur le bord de l'eau ou sur le bord de la montagne. C'est un raccourci qu'utilisent les filippinos et les touristes avisés. Une belle promenade qui nous évite de circuler dans les rues étroites et bondées  de Boracay, (une île de 7 km de long sur 500 mètres au plus large)

Nous avons parlé des chinois bien habillés sur la plage qui sont légions ici. Que font-ils vous demandez-vous peut-être? Ils déambulent sur la plage et se prennent en photo. Beaucoup de photos. Il y a aussi les photos de mariage en rouge ou en crème dans l'eau, sur les rocherjs, debout, couchés, s'embrassant... Un spectacle continuel puisqu'ils sont en nombre infini. Quoi  qu'il en soit, ils sont plus distrayants que quand ils sont dans leur pays d'origine. 

Le seul moment où ils vont dans l'eau, c'est au coucher du soleil lorsqu'il est temps de prendre LA photo du coucher du soleil et qu'ils ne veulent pas voir la multitude de têtes dépassées dans la photo. Hilarant!!

Ce soir, nous avons décidé de manger au restaurant Sea Salt où nous avons choisi le buffet à volonté qui était excellent. Salade (vrai salade), poisson, pâtes... un régal dans cet endroit et pas trop cher. Une serveuse se promenait avec une affiche sur laquelle on pouvait lire:" no left  over please". À qui pensez-vous que cela s'adressait? Je vous le donne en mille; pas aux américains mais aux chinois bien sûr.

Demain, ce sera notre dernière journée aux Philippines. Le menu est le même i.e. la plage. Après, ce sera le départ vers Bangkok et des visites pendant plusieurs jours.

Nous avons du annuler notre vol sur Philippines Airlines car il a été retardé à 9:40 ce qui nous aurait mis en retard pour notre vol sur Bangkok. Nous avons donc réservé sur Cebu. Ah! Cebu. Une vieille connaissance de 2010 avec sa classe sardine pour les filippinos qui ont de très petites jambes et le quizz à bord de l'avion pour gagner le petit kit de la compagnie. Faute de mieux, nous n'avons pas le choix.

Au souper, un Resto qui prenait la carte de crédit. Une aubaine dans ce pays On s'est payé la traite. 

C'est à Bangkok que nous rejoignent Lucie et Donald. On sera maintenant 4 québécois en Asie du Sud Est. 


Bangkok, les amis et les visites

2018-02-23

Mercredi nous sommes arrivés à Bangkok après une expédition de fous en provenance de Boracay. Réveil a 3:15, départ à 3:40 pour le traversier nous amenant à l'île de Panay pour prendre l'avion à Caticlan. Nous sommes arrivés 3 heures avant notre vol qui a lui-même été retardé. Nous étions sur Cebu Pacific Airways, il ne faut pas l'oublier. Mais le vol s'est bien passé et nous sommes arrivés à Manille suffisamment à temps pour les transferts entre les terminaux 3 et 1 où nous attendait le lounge de Thaï Airways. Avant d'y arriver, nous avons du faire face à plusieurs contrôles de sécurité dont un au cours duquel je (Manon) me suis échappé la valise de 20 kg sur les orteils du pied gauche. OUCH! Et quelques mots d'église...

Nous avons fait un beau vol en classe affaire sur Thaï Airways. L'arrivée à Bangkok a été comme on s'y attendait. Les thaïs sont gentils et très bons en service à la clientèle. L'hôtel est situé sur le bord du Chao Playa, le fleuve de Bangkok. Lucie et Donald sont arrivés dans la nuit. Jean les attendait. Ils étaient en provenance de Pékin. Et les retrouvailles ont été agréables au matin. 

Nous avons fait essayer le transport par touk-touk à Lucie et Donald. Cela fait partie de l'experience thaïlandaise. Nous sommes allés visiter le Grand Palais Royal. C'est un site merveilleux d'architecture Thaï avec toutes les fioritures classiques. Nous avons revu le bouddha d'émeraude et le grand bouddha couché. La différence  avec 2010 est le nombre élevé de visiteurs particulièrement les visiteurs chinois. Des groupes et des groupes de chinois. Il y avait donc une foule impressionnante dans ces deux lieux.

Vendredi, nous avons effectué une visite guidée de la ville d'Ayuttaya. Notre guide, Andy, était très sympathique et très volubile. Il était interessant et nous a raconté toute l'histoire de ce lieu historique et de la Thailande en général. Il est très attaché aux coutumes de son pays il est un bouddhiste pratiquant. Il était très stricte sur les codes à respecter dans les temples et sur les lieux historiques. Ici encore, la différence avec 2010 est radicale. Lors de notre première visite, nous étions seuls ou presque dans ces lieux. Aujourd'hui, il y avait beaucoup de monde. J'en faisais la remarque à Andy qui me disait qu'il aimait mieux qu'il y ait du monde  puisque cela apporte de l'argent au pays. Nous avons apprécié les efforts déployés pour protéger les sites. Au retour, nous avons pris le bateau pour une croisière lunch vers Bangkok. 

En fin de journée, nous avons décidé d'aller se faire masser. Foot massage pour Lucie, Donald et Jean et massage Thaï pour Manon. Ça finissait bien cette journée.

Chaque soirée se termine par un repas thaïlandais au bord du Chao Praya. La nourriture Thaï est savoureuse et, quand on aime cela, épicée à souhait. Nous mangeons bien et la bière Singha ou Chang est fraîche et bonne.

Tout le monde est heureux et on s'amuse bien. Demain, dernière journée à Bangkok. Nous visiterons des marchés et les klongs. Ensuite, train de nuit vers Chang Mai.


Bye, bye Bangkok...en route vers Chiang Mai

2018-02-24

Hier, dernière journée de visite à Bangkok. Avec Pradit notre chauffeur pour la jounée nous commencions cette visite par le gigantesque marché de fleurs. Toujours aussi impressionnant avec la quantité de fleurs qu’ on traite en provenance des cultures du nord du pays. Celles-ci ont remplacé la culture du pavot (production d’héroine) qui y sévissait autrefois. Le vieux marché traditionnel d’autrefois ( celui où Marco Polo achetait des épices pour les notables de Venise) est maintenant disparu. Nous l’avions visité en 2010. Il existait depuis 500 ans. Il est maintenant adjacent à celui des fleurs. Nous avons aussi profité de l’après-midi pour faire une balade en « long boat » ( non pas à la manière de James Bond dans une de ses aventures). Le temps de visiter les canaux (les klongs) de Bangkok habités depuis plusieurs siècles par des gens qui autrefois vivaient de la pêche. Aujourd’hui ces quartiers sont en train de se gentrifier puisque les habitations se vendent pas chers et sont remplacées par de nouvelles. Enfin en fin de journée nous prenions le train de nuit pour Chiang Mai au nord. Arrivée à 7h ce matin, laissant nos bagages à l’hôtel on s’est trouvé un ptit resto dans le quartier pour déjeuner. Demain on vous racontera notre journée puisque nous avons présentement de l’intendance à faire pour le voyage.


Éléphants et orchidées

2018-02-26

Aujourd’hui Jour 41 nous complétons la première moitié de notre voyage au Sud-Est asiatique. Nous sommes à Chiang Mai en Thaïlande. Hier en fin de soirée nous avons participé à un cours de cuisine thaï. Préparation de plusieurs plats avec la chef, dégustation de notre repas et remise d’un petit livre de recettes pour nous rappeler entre autres les ingrédients que nous devons rechercher chez nous. Aujourd’hui, il fallait le faire notamment avec nos amis, une randonnée à dos d’éléphants. Notre chauffeur pour la journée nous a déniché une ferme d’éléphants, non-touristique, un peu plus loin en montagne. Un endroit tranquille sans les 103 autobus où on semble exténuer les éléphants à la queue leu leu avec des centaines de touristes. Une vallée magnifique où le parcours nous menait à une magnifique chute. Nous sommes arrêté au retour dans un centre de culture d’orchidées et un parc de papillons. Les thaïlandais ont fait de cette culture une spécialité et ont développé une expertise dans la production de ces fleurs. Nous avons terminé la journée pour nos premiers achats de ce voyage au marché de nuit. On y vend de tout sauf des denrées alimentaires. Et on doit tout négocier pour mériter le respect des marchands. Demain direction Chang Rai pour deux jours de repos avant d’entreprendre notre traversée vers le Laos.


Chiang Rai et ses petits secrets cachés

2018-02-27

Déplacement vers Chiang Rai à 170 km au nord de Chiang Mai. Une région plus montagneuse et une ville relais vers le Myanmar et le Laos. Nous y séjournons deux jours, surtout pour se reposer, avant de nous diriger vers le Laos. En route nous nous sommes arrêtés pour visiter certains lieux d’intérêt dans la région. D’abord une halte routière avec des geysers. On y a aménagé l’espace pour nous présenter le phénomène de ces geysers. Un artiste réputé en Thaïlande a créé un temple tout blanc au beau milieu d’un petit village. Très original, ce temple suscite la controverse dans le milieu bouddhique qui le considère comme un outrage à la pratique de cette philosophie. Évidemment le temple considéré comme une œuvre d’art attire des milliers de visiteurs. Un arrêt pour dîner dans le domaine de la brasserie Singha, qui y cultive le thé pour y diversifier ses productions. Il y a un magnifique restaurant surplombant les cultures. Nous avons terminé nos visite au village de l’ethnie des longs cous. Depuis 10 ans leur situation n’a cessé de s’améliorer. Ils sont regroupés dans un village avec des services. Les enfants fréquentent maintenant gratuitement les écoles primaires et secondaires. Ils ont accès aux études supérieures. Les familles ont des terres pour la culture maraichaire entre autre. Ils ont aussi droit à la citoyenneté. Demain départ pour Chiang Khong à la frontière Thaïlande/Laos pour la traversée du Mékong vers le Laos vendredi. Descente en bateau pendant 2 jours vers l’ancienne capitale impériale de Luang Prabang. Nous serons donc muet jusqu’à lundi prochain puisque nous n’aurons pas accès au wifi pour les prochains jours.


Descente de 2 jours du fleuve Mékong vers Luang Prabang

2018-03-03

Après une nuit à Chiang Khong à la frontière thaïlandaise près du fleuve Mékong nous entreprenions une croisière de 2 jours vers Luang Prabang, une capitale historique, impériale et religieuse au Laos. On devait donc le 2 mars traverser le fleuve pour atteindre la frontière du Laos. Une aventure mais d’un tout autre genre que celle que nous avions connu lors d’un premier périple en 2010.  À cette époque on se rendait au bord du fleuve côté thaïlandais où un simple poste d’immigration (genre cabane à pêche en hiver sur le fleuve à St-Zotique) nous attendait avec l’agent qui estampillait notre passeport pour sortir du pays. On descendait  par la suite la pente de sable jusqu’au fleuve, on lançait nos bagages dans une des multiples pirogues motorisées qui nous traversait côté laotien. On reprenait l’exercice à l’inverse; on remontait la pente avec nos bagages, un poste frontière d’immigration ( genre petit dépanneur) nous attendait, on complètait le formulaire, l’agent l’estampillait et on repartait en touk-touk avec un responsable de notre bâteau de croisière. AUJOURD’HUI, on ne peut plus s’approcher du fleuve, ils y ont construit un immense poste frontière, quasiment une cathédrale, on doit y transiter et malgré le fait qu’il y a 6 postes d’immigration, un seul est ouvert toujours avec un seul agent lol. On doit ensuite prendre un autobus, qui nous fait franchir un nouveau pont (construit depuis 4 ans seulement par le gouvernement chinois évidemment) pour arriver au poste frontière laotien où on a aussi érigé une cathédrale aussi (toujours les chinois). Malgré cette nouvelle construction il y a un seul poste d’immigration ouvert. On prend et scrute ton passeport, tu dois passer ensuite à un second poste pour payer les frais du visa. Une interminable saga de 3 heures pour enfin arrivé au bateau ( qu’on appelle un slowboat ici).

Mais la descente magique, féérique et pastorale du fleuve nous fait vite oublier cette bureaucratie locale. Deux jours pendant lesquels nous arrêtons dans quelques villages de différentes ethnies qui vivent et qui veulent vivre de façon tradionnelle. Ils souhaitent l’arrivée de l’électricité (50% du pays n’est toujours pas électrifié) mais pas de la route.

Chaque village a maintenant son école primaire, pour le secondaire ils doivent se déplacer vers des villages de transition souvent en pirogues motorisées ou y demeurer. Nous devons faire un arrêt à mi-chemin pour la nuit à l’auberge de la compagnie locale de croisière, le Luangsay lodge. Un endroit magnifique où chacune des chambres est une maisonnette sur pilotis suspendue en flanc de montagne. On nous offre un spectacle de danse traditionnelle offert par les enfants du village suivi du souper.

On reprend la route le lendemain en direction de Luang Prapang. On arrête à Pakou où une grotte en bordure du fleuve regroupe 2000 statuettes de bouddhas. Celles-ci sont abîmées et apportées par les moines pour leur dernier séjour. Arrivée à la ville en fin de journée pour le coucher de soleil, on négocie notre transport avec un propriétaire de touk-touk ( 80,000 kip, monnaie du pays, valeur de 12$) pour le trajet vers l’hôtel. Il est 4h du matin chez vous en ce moment et 4h de l’après-midi ici. Il fait 38 degrés à l’extérieur. On se réfugie dans notre chambre et on en profite pour faire notre intendance dont la production du blogue. On ressortira vers 17h pour le marché de nuit, probablement le plus intéressant en produits de cette partie du monde.


La douce vie

2018-03-05

Luang Prabang (Grand Bouddha) est une ville où il fait bon séjourner. Elle fut longtemps la capitale du pays jusqu’au 17ème siècle. Elle demeura la capitale historique, royale et religieuse jusqu’à nos jours. Ville du patrimoine mondial de l’Unesco, elle a conservé l’architecture coloniale française. Certaines habitudes de ce chef lieu administratif français sont toujours présents. Le bon pain, le bon café, les confitures,  l’entretien des propriétés, les petites rues transitoires entre les maisons, beaucoup d’enseignes françaises sont des façons de faire qu’ils ont conservées depuis le départ de l’administration française en 1954. Le bureau de poste qui porte toujours le nom de La Poste fonctionne toujours comme les bureaux de postes du début 20ième siècle. On emballe votre envoi, vous changez de comptoir pour le faire peser, puis au guichet suivant pour compléter le formulaire, un  2ième guichet pour payer la franchise et un dernier pour apposer timbres et l’envoi final. Un travail à la chaîne exemplaire qu’il accomplissent avec stoïcisme. Nos deux premiers jours dans la ville ont été à l’image du rythme de ses habitants. Les gens prennent le temps de vivre et la frénésie du sud-est asiatique est absente. Cela nous a permis de ralentir notre rythme et de profiter de la vie un peu plus douce qu’on nous offre avec la multitude de bons petits restos, le plus intéressant et plus beau marché de nuit de cette région du monde. Hier nous avons déambulé dans l’avant-midi le long du Mékong et de la rivière Khan pour admirer les demeures coloniales, la riche végétation, les petites boutiques bien dissimulées et les odeurs de fleurs. Tout cela avec un arrêt pour un petit café évidemment. Les après-midi sont torrides ici.  Nous avons la sensation qu’il fait 1500 degrés (38/39 degrés avec un soleil au zénith). On s’abrite à l’hôtel avant de ressortir vers 17h pour le début du marché de nuit avant le coucher du soleil à 18h. Puis c’est le resto vers19h30. Nous avons engagé un guide local (son nom est Kor). Il est d’origine de l’ethnie Mong. Il n’est donc pas bouddhiste maïs animiste. Néanmoins il connaît bien le bouddhiste et nous avons fait une tournée des plus importants temples de la ville. Une randonnée à pieds qui nous a permis de connaître l’histoire de la ville, des pratiques bouddhistes et de comparer avec la vie quotidienne de différentes ethnies locales. Nous fuyons actuellement le soleil et nous prévoyons regarder en soirée la cérémonie des Oscars diffusé ici en différé. Sans oublier sur la terrasse au dernier étage de l’hôtel d’admirer le magnifique coucher de soleil, avec un apéro en main.


Dernier jour à Luang Prabang

2018-03-06

Dernière journée hier à Luang Prabang, aujourd’hui en transit vers le sud à Pakse. Kor notre guide nous a fait visiter une coopérative artisanale soutenu par le programme de l’ONU pour permettre à des femmes de créer leur entreprise. Ils produisent essentiellement des tissus et objets en soie. Certaines artistes bénéficient d’une grande réputation en Asie pour leurs œuvres. De l’ethnie Hmong lui-même nous avons visité un de leurs villages. À cette période de l’année seul les femmes travaillent à la production de tissus, les hommes vaquent surtout à l’entretien de la maison et du village. C’est la saison sèche, ils reprendront leur travail au champ ( surtout culture du riz) avec l’arrivée de la saison des moussons en mai. Pour terminer, c’était la visite des magnifiques chutes Tat Kuang Si (voir photos). Toujours magnifiques mais envahies maintenant par le tourisme chinois, très peu respectueux de l’environnement et déficient  en civisme. Ce matin à 5h45, on a assisté à la procession quotidienne des moines bouddhistes qui viennent y quérir leur pitance (nourriture) pour la journée. Ils mangent uniquement le matin et le midi. Le reste de la journée ils jeûnent. Notre guide nous a fait rire en nous racontant qu’ il était devenu novice (à l’âge de 12 ans) chez les moines. Cela a duré 5 jours, il a quitté constatant qu’il ne voulait pas passer sa vie à se lever aux aurores et à manger si peu. 


Le plateau des Bolovens

2018-03-08 to 2018-03-09

Le plateau des Bolovens

Nous avons deux jours à passer à Paksé. Ce n'est pas une région où il y a plein de choses à visiter mais nous avons planifié une journée sur le plateau des Bolovens où il y a essentiellement la culture du café Lao. Nous avons aussi profiter de cette excursion pour aller voir des chutes et des cascades dans les montagnes.

Nous avons visité une plantation de café avec une visite guidée du propriétaire. Il nous a expliqué la production du café ainsi que le processus de torréfaction. Certainement la plus intéressante des visites de la journée. Nous avons vraiment apprécié ses explications et nous avons goûté à son excellent café principalement composé de grains Robusta. Il produit aussi un peu d'Arrabica.

Nous avons pris le lunch dans un restaurant au pied d'une des cascades. C'est à cet endroit que nous avons eu le plus mauvais service depuis notre arrivée en Asie du Sud-Est, tous pays confondus. C'est exceptionnel surtout au Laos où les laos sont si gentils.

Cette journée nous aura permis de nous échapper de la chaleur de Paksé puisque le plateau se situe entre 500 et 1 200 mètres. Il faisait juste bon.

En fin de journée, nous avons profité de la terrasse sur le toit de l'hôtel qui permet de prendre un verre tout en bénéficiant du vent qui chasse la chaleur intense.

Vendredi, nous avons visité la ville de Paksé. Pas grand chose à voir même les marchés sont inintéressants. Par contre, le salon de massage face à l'hôtel faisait de très bons massages des pieds.

Si nous sommes restés trois nuits, c'est uniquement pour attraper la croisière sur le Mékong qui débute samedi et nous coordonner avec les vols tant pour venir ici que pour partir vers Siem Riep. Il faut donc prendre notre mal en patience.

Côté restaurants, nous avons suivi les conseils de TrypAdvisor et essayé un restaurant italien tenu par un expatrié italien. Succulent. Nous avons aussi mangé au restaurant de la terrasse sur le toit et c'était aussi très bon. La nourriture lao est diversifiée et savoureuse.


Les 4000 îles et la croisière sur le Watphou

2018-03-10 to 2018-03-12

Nous avons entrepris le 10 mars une croisière au sud du Mékong appelé les 4000 îles. La première journée s’est malheureusement mal déroulée. On nous a baladé le matin pendant 3 heures dans un minuscule bus où nous étions entassés 14 personnes pour aller visiter des chûtes qu’ils qualifient de Niagara du Laos. Juger par les photos. 2ième épreuve faire une heure dans une pirogue motorisée pour aller dîner dans un petit resto dans un petit village touristique sans intérêt, pour nous faire visiter  un ancien chemin de fer (disparu d’ailleurs) qui traversait les îles au 18ième siècle pour contourner les voies navigables. 3ième épreuve, reprendre notre pirogue et revenir sur nos pas pendant une heure et demie, afin de rejoindre notre bateau de croisière mais...la pirogue n’était pas assez rapide pour rejoindre le bateau avant le coucher du soleil...et on ne navigue pas le soir sur le Mékong...trop d’obstacles et on ne voit pas le dénivelé d’eau. On arrête donc sur la rive où nous attend un camion équivalent d’un super tuk tuk servant habituellement au transport de marchandise qui entreprend de nous conduire sur une route cahoteuse et ensablée. Nous devons nous protéger avec nos vêtements de la poussière soulevée par le camion pour respirer. Arrivé après 40 minutes et à la noirceur au semblant de débarcadère de notre bateau de croisière. Uniquement monter à bord pour certains passagers était une autre épreuve. Et pour terminer une attaque d’un millions d’éphémères (qu’on appelle parfois des mannes chez nous),difficultés de circuler d’un endroit à l’autre sur le bateau. Heureusement le souper avait lieu dans une pièce fermée.la deuxième et troisième journée ont été consacré à visiter un village et deux sites archéologiques. Le premier Tomo date du 8ième siècle et il n’y reste que très peu d’éléments de l’époque. Le deuxième plus important, le Vat Phou date du 11ième siècle, regroupe plus d’éléments et présente la structure des temples et villages khmers. Une dernière épreuve nous attendait la dernière journée. Une autre randonnée de 2 heures en après-midi en pirogue motorisée pour notre retour à notre point de départ. Nous avons bien aimé la petite ville de Champasak que nous avons traversé pour nous rendre au site du Vat Phou. Environ 10000 habitant y vivent parmi de nombreuses demeures restorées de l’époque française.


Magnifique Angkor Vat

2018-03-14

Aujourd


Jour 2 à Angkor

2018-03-15 to 2018-03-16

Nous sommes partis, encore de bonne heure, pour une visite de Angkor Thom (grande cité d'Angkor) qui inclut le temple Bayon. C'est donc la cité du roi qui inclut son temple le Bayon et la Terrasse des éléphants où il regroupait ses troupes. Retour en arrière en 2010: nous avions visite tout cela dans l'après-midi de la première journée après Angkor Vat en matinée. Nous étions littéralement mort de fatigue lors de ces visites. Nous n'avions pas apprécié les lieux à leur juste valeur.


Le deuxième roi d’angkor au 9ième siècle de même que ces successeurs se sont proclamés Roi-dieu. Chacun d’entre eux se construisait un temple à son honneur et celle des dieux hindouistes ou bouddhiste selon ses croyances. Cette ancienne ville de 40km carré compte donc de nombreux temples. À son apogée au 13ième siècle la ville a abrité jusqu’à 1 million d’habitants alors que Londres en comptait 50,000. On y retrouvait des canaux pour l’alimentation de la ville et un système d’irrigation des terres, des bibliothèques et des dispensaires en grand nombre. Leur qualité de vie avait 400 ans d’avance sur l’Europe.


Aujourd'hui, nous pouvons profiter de la beauté des lieux et en voir toute la magnificence. Notamment, les portes d'entrée avec les 54 dieux à à gauche de la chaussée et les 54 démons à droite.

Au centre de ce vaste territoire se dresse le Bayon, le temple avec ses 54 tours ornées de visages sur leurs 4 faces.

En soirée, nous sommes allés assister à un souper spectacle des danses des Asparas, spectacle typique khmer. Les costumes étaient colorés et très beau. Il s'agit de danses traditionnelles entrecoupées de ce qu'il est possible d'imaginer des danseuses Asparas que l'on retrouve sur les murs des différents temples dont Angkor Vat. La bouffe était très ordinaire (Buffet) mais le spectacle valait le déplacement même si tout le monde se levait pour prendre des photos.


Bantay Srei, le joyau d’Angkor

2018-03-16 to 2018-03-17

Bantay Srei n’est pas le plus grand temple de l’ancienne ville d’Angkor, ni le plus grand. Il n’a pas été construit par un roi-dieu mais un brahmane ( prêtre hindou). Il ´suscite l’admiration par la beauté de sa construction, la finesse, la précision et la délicatesse de sa décoration. Dès votre arrivée vous êtes subjugé par une certaine noblesse qui en émane. Pourtant construit au milieu du 10 ième siècle avant Angkor Vat et Angkor Tom qui s’imposent par leur immense dimension, l’habilité des artistes qui ont façonné ce temple vous éhahi. C’est unique cette construction en pierres roses.C’est comme si leurs successeurs n’ont pas profité d’une transmission du savoir. Tout ou presque s’arrêta avec eux. On ne retrouve pas ce savoir-faire dans les temples construits par la suite. Notre visite fut un peu ardu car on devait se faufiler entre les hordes de Coréens qui envahissaient l’endroit. Chaque dame voulant se faire photographier devant les différentes arches des lieux. On a réussi malgré tout à ressentir par moment une fascination pour une création unique dans l’histoire de notre humanité. 

Nous avons terminé notre soirée dans un restaurant à la cuisine variée avec nos amis qui quittent ce soir pour retourner à Montréal.  Quand à nous, nous poursuivons notre périple au Myanmar pour 3 semaines encore.


Adieu Cambodge... et Mindalargar Myanmar

2018-03-18 to 2018-03-19

Nous avons passé la dernière journée à Siem Riep à relaxer et se préparer pour le départ en début de soirée. Nous sommes allés nous faire masser les pieds par les poissons comme lors de notre premier voyage. Ensuite, la piscine de l'hôtel a été notre refuge pour éviter la chaleur de la ville avant le départ.

Nous avons quitté Lucie et Donald à l'aéroport de Bangkok. Eux quittaient pour le Quebec et nous étions en attente de notre vol pour le Myanmar, dimanche matin.

Notre arrivée à l'aéroport de Yangon a été ponctué par l'absence de notre transport (qui avait été réservé auparavant). Nous avons donc pris le taxi qui nous a été finalement rembourser par l'agence avec des excuses pour l'oubli.

Beaucoup de traffic dans la ville malgré que nous étions un dimanche en fin d'avant-midi. La vue de la Terrasse du toit de l'hôtel est directement sur la grande pagode dorée, la paya Shwedagon, de Yangon. Nous ne la visiterons que lors de notre retour à Yangon. Dans la capitale, nous ne sommes qu'en transit d’une journée vers d'autres destinations du Myanmar.

Nous sommes allés souper au Kipling's Restaurant. L'auteur Rudyard Kipling a séjourné au Myanmar dans les années 20 et 30. Nous y avons mangé une succulente gazpacho dont on a conservé l'idée pour la reproduire chez nous. Très beau restaurant situé dans l'hôtel Savoy. Cher et chic mais c'est notre première extravagance de ce type depuis le début du voyage. Et c'était très bon.

Lundi, nous sommes partis avec voiture et chauffeur en direction du mont Kyaiktiyo (prononcez tchiaitchiyo) pour aller voir le Rocher Doré, deuxième plus grand lieu de pélerinage des bouddhistes birmans. L'ascension jusqu'au sommet se fait uniquement par camion. Une montée (et la descente au retour) d'environ 45 minutes dans un camion surchargé de birmans, jeunes et vieux, et très peu de touristes comme nous. En fait, nous étions les seuls.

A l'aller, nous étions aux côtés d'une grande famille sympathique et heureuse de partager leur voyage avec nous. Ce n'était pas un voyage de tout repos. D'abord, il faut attendre que le camion soit plein même les places à côté du chauffer. Dès lors, on entreprend un voyage fait de pentes et de courbes raides dans le camion bringuebalant. Une aventure loin d'être rassurante. L'ascension nous mène à 1 200 mètre de haut. Il y a bien un téléphérique neuf à la mi-hauteur, mais comme les explications ont été données rapidement en birmans, nous n'avons pas saisi le message. Bref, on s'est rendu en haut en camion sains et saufs mais bien brassés!

Nous avions réserve au Mountain Top Hotel. Un hôtel tout près du sentier pour se rendre au Rocher Doré (Golden Rock). Cela nous a permis d'aller assister au coucher de soleil sur la montagne face au rocher.

Le plus intéressant, outre le Rocher Doré qui porte très bien son nom, ce fut la rencontre avec les birmans venus en grand nombre se recueillir à cet endroit. Le peuple birman est extrêmement gentil, souriant et prêt à aider son prochain. Ils aiment se faire prendre en photo avec nous les touristes étrangers. Nous avons d'ailleurs, à la blague, dit qu'il y avait à cet endroit le Golden Rock et le Golden Couple, en l'occurrence nous qui avons posé avec et pour beaucoup d'entre eux. C'était franchement rigolo. Surtout des jeunes ou des jeunes familles.

Les femmes sont élégamment vêtues de ces belles jupes longues et des hauts assortis. Les hommes portent la jupe longue nouée à l'avant. Ce ne sont pas des habits du dimanche mais ce qu'ils portent tous les jours. Très élégant. Cela veut aussi dire qu'il faudra, malgré la chaleur, se vêtir différemment pour respecter leur discrétion vestimentaire.

On en apprend à tout instant sur les birmans et ce que nous voyons et entendons est vraiment intéressant. Même si les communications sont plus difficiles, il y a toujours quelqu'un pour nous aider, gentiment et avec le sourire. Vraiment, on aime les gens de ce pays.


Thanaka, éléphant et can nard land.

2018-03-20 to 2018-03-21

Nous avons entrepris la visite du pays par une région moins touristique au sud de Yangon la capitale. Après le Rocher doré, nous séjournons depuis 2 jours à Mawlamyine une ancienne capitale britannique jusqu’en 1852. Elle fut abandonnée au profit de Yangon. Il y reste des éléments de la période britannique notamment une partie de son architecture. C’est une ville très birmane avec ses nombreux temples, son port et ses marchés. Nous rencontrons peu de touristes étrangers. Nous croisons surtout des gens qui font des affaires dans cette région, c’est le chef lieu pour tout le sud du Myanmar. Nous sommes donc en milieu birman avec leur écriture et l’incompréhension de l’anglais. Même notre jeune chauffeur ne comprend pas un traitre mot. Nous faisons appel parfois à du personnel de l’hôtel qui maîtrise un peu l’anglais comme intermédiaire. Nous réussissons toujours à nous débrouiller comme on l’a fait ailleurs dans le monde dans des situations similaires. Hier matin après notre épique descente en camion du Rocher d’or, nous avons croisé sur la route une procession de jeunes qui se dirigeaient pour participer à une cérémonie où ils sont reçu comme novice chez les moines bouddhistes. Un éléphant, des ânes décorés, des costumes et de la musique accompagnaient les familles qui participaient à l’événement. Nous avons été invité à participer aux festivités mais notre horaire ne nous le permettait pas. Le papa de quelques jeunes novices étaient très heureux de notre présence à la fête. Depuis notre arrivée nous avons visité de multiples temples, chacun avec sa particularité. Il semble y avoir une compétition entre les moines dirigeant ces temples pour se fidéliser à leur façon le plus de pélerins possible. Quelques églises, souvent en mauvais état et des maisons coloniales du régime britannique, complètent le paysage architecturale. Un événement particulier a lieu tous les jours sur la promenade près de la mer, c'est l’heure du repas pour les goélands. Les gens se rassemblent pour projeter des petits croûtons afin de les nourrir. Cela porte le nom de Can Nard Land sur la Strand Avenue.

Autre trait caractéristique des birmans mais surtout des birmanes est l'utilisation du thanaka pour se protéger du soleil et aussi comme crème faciale. C'est la couleur jaune que l'on voit sur les visages des femmes surtout, mais aussi des enfants. C'est une coutume datant de près de 2 millénaires selon les sources connues. Cela se voit beaucoup sur le visage mais ici c'est la mode de porter le thanaka. Les birmanes ont une très belle peau malgré un soleil implacable. Le thanaka en est en bonne partie responsable.


Bago

2018-03-22 to 2018-03-24

Nous avons quitté Mawlamyine hier après 2 jours de visits dans la région. Nous sommes passé par Bago pour y voir un stupa (monument en forme de cloche) et visiter un temple avec un bouddha couché construit pour la 1ère fois au 6ième siècle. De grands tableaux racontent l’histoire d’une princesse qui convainquit son père de faire construire ce bouddha. Sur le retour vers Yangon aujourd’hui nous sommes arrêtés au cimetière militaire où reposent 27,000 soldats décédés lors de la 2ième guerre mondiale. 95% d’entre eux avaient entre 20 et 30 ans. Puis retour dans la capitale pour 3 jours.


Yangon

2018-03-23 to 2018-03-25

Nous sommes de retour à Yangon après un voyage en voiture de 2 heures en provenance de Bago. En route, nous avons assisté à une autre cérémonie de noviciat.  Nous croyons qu'avec l'approche des vacances d'été, les parents en profitent pour placer les jeunes en monastère afin qu'ils ne manquent pas de jours de travail ou d'école. C'est notre hypothèse.

À Yangon, Un hôtel différent de notre premier séjour mais avec une Terrasse sur le toit aussi. Nous constatons que nous sommes de l'autre côté de la grande pagode dorée.  Nous avons attrapé le rhume de notre guide à Siem Riep ce qui fait que nous ne sommes pas bien brave pour sortir. Néanmoins, nous optons pour un bon souper au restaurant le Kipling du nom du célèbre écrivain et poète Rudyard Kipling. C'est à l'hôtel le Savoy. Ce sera LA sortie du Myanmar. C'était très bon. Et nous avons gardé une photo de la gazpacho pour une réplique au Québec.

Samedi, nous avions réserve une guide pour nous faire visiter l'essentiel de Yangon dont la célèbre Pagode Dorée. Une vraie merveille. Tous les 5 ans, ellle est recouverte d'or afin de lui redonner son éclat. Et c'est ainsi pour tous les stupas de la Pagode. Notre guide n'est pas très loquace et surtout elle nous a fait manquer l'entrée principale qui est un vaste escalier étagé surmonté de magnifiques toits ouvragés. C'est après que nous avons vu le tout. C'est un lieu grandiose empli de sérénités et de respect. Très beau.

Nous avons aussi visité une autre pagode moins impressionnante et vu un bouddha couché. Parcs, Hôtel de Ville et le marché Scott (Scott Market).  Nous avons laissé notre guide à l'hotel Strand où nous avons pris un apéro chic. Une belle journée somme toute malgré une guide plutôt mièvre. Mais ça fait partie du voyage.

Dimanche, nous avons marché dans la ville question de voir comment se passe le dimanche à Yangon. Des marchés de rues où tout se négocie et se vend. En après-midi, nous avons profité d'un spa pour relaxer avant le départ demain vers Bagan.

Nous entreprenons no deux dernières semaines de voyage. Nous souhaitons guerir ce rhume qui nous fait tousser et moucher. 


Bagan, la ville aux 3 122 pagodes

2018-03-27 to 2018-03-28

Cette fois-ci l'Agence Oway nous a très bien accueilli à Bagan. Pourquoi venir ici? Parce que c'est une plaine jalonnée de 3 122 pagodes, un site impressionnant et inoubliable. Partout où l'on regarde, il y a un stupa, une bibliothèque, un monastère ou un temple, tous de plus de 1 000 ans qui s'offre à notre regard. Notre hôtel, le Kumudara, est situé au milieu de stupa et de champs où les bœufs viennent paître.

La plaine de Bagan est composée de 3 villages: Old Bagan où sont situés la majorité des pagodes, New Bagan et Nyaung U. Au total, moins de 3 000 personnes habitent dans New Bagan et Nyaung U. Old Bagan n'est plus habité depuis 1 990 alors que l'armée a complètement déplacé les habitants de Old Bagan vers le New Bagan afin de faire de Old Bagan un site archéologique protégé. En 3 coups de cuillère à pots, tout le monde est parti... vers New Bagan,

Notre guide, Thida, est une jeune femme de 32 ans fort sympathique. Elle a le goût de nous parler des pagodes mais aussi de la vie de tous les jours, de l'histoire de Bagan. Bref, elle a été parfaite tout la journée.

Loin de nous l'idée de faire un marathon de visites de temples, nous avons opté pour la visite des plus importants, tant pour leur conservation, leur importance historique et leur diversité tant architecturale que historique. Thida n'a pas été avare d'histoires pour nous raconter ce qui a provoqué la construction des pagodes (les histoires des rois et des familles royales). Un pur voyage dans le temps quand on sait que la majorité des pagodes ont été construites avant 1 287, année de l'invasion mongole. Depuis, 1 975, l'UNESCO à consacré 15 ans et plus d'un million de dollars à des projets de reconstruction et d'autres fonds aident maintenant à la poursuite de la restauration des temples. Le site est patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1 996.

Nous ne parlerons pas de chacune des pagodes. Les images valent mille mots. Simplement dire, que les lieux sont empreints de sérénité et de respect et que la dévotion des birmans est palpable. Malgré la chaleur ( eh oui, il fait toujours 3 500 degrés), nous poursuivons notre visite car nous sommes passionnés par les sites et par les histoires de Thida.

Une photo attirera votre attention et c'est celle de deux statuts de divinité non bouddhiste qui ont des airs curieusement semblables à des statuts incas. Fascinant de voir que malgré la distance, il y a peut-être eu des échanges entre cultures de deux continents.

Mercredi, cours de cuisine birmane avec May. Nous étions seuls avec la prof. Agréable surprise. D'abord le marché où, après une introduction aux légumes locaux, elle nous a donné 1 000 kyat (1,00$) pour acheter 3 légumes de notre goût. Elle nous a laissé faire cela tout seuls en nous disant de marchander. Pas facile quand les birmans ne parlent pas l'anglais. Ça nous a coûté 750 kyat (0,75$) pour une aubergine, un chou chinois et une grosse carotte.

Ensuite, nous nous sommes rendus chez elle où nous avons cuisiné en plein air dans son jardin. Préparation du repas avec conseils de cuisine pour pouvoir en faire chez nous, cuisson sur bbq birman et dégustation pour finir, cela s'est fait en discutant avec May. Elle est aussi la bibliothécaire de l'endroit. La bibliothèque est juste à côté de sa maison. Nous avons ainsi discuté livres et formation des bibliothécaires au Myanmar. Très agréable matinée avant le retour à l'hôtel pour une baignade méritée.

Le repas était délicieux et c'est nanti de quelques sachets d'épices birmanes que nous sommes repartis. Nous en avons profité pour allé acheter un pot de 5 épices mélangées que nous avons trouvées très bonnes.


La rivière Irrawaddy et notre croisière sur le Yandaboo

2018-03-29 to 2018-03-31

Nous sommes en pleine saison des grandes chaleur. La terre est sèche et le vent très chaud. Peu d'occasion de se rafraîchir sinon que la douche ou, quand on est chanceux, la piscine de l'hôtel. Aujourd'hui, direction la jetée de Bagan pour la croisière.

Nous avons quitté cette belle région de Bagan. Un coup de cœur pour ce site archéologique. Et pour ses habitants sympathiques.

Nous avons débuté notre croisière sur la rivière Irrawaddy ce jeudi matin avec un couple d'allemand. Nous sommes 4 sur un bateau qui peut contenir 8 passagers. Les membres de l'équipage sont plus nombreux que nous! Un beau bateau en teck à 2 ponts.

Nous avançons sur la rivière et rencontrons villages et petits bateaux de pêche. C'est une croisière plus contemplative que sportive.

En après-midi, nous avons visité un petit village de cultivateurs où nous avons assisté à la fabrication de l'huile d'arachides.

Beau coucher de soleil sur une pleine lune au Myanmar.

Vendredi, nous avons poursuivi la remontée de la rivière en direction de Mandalay. Nous y arriverons samedi matin. D'ici là, un arrêt a été prévu dans un petit village dont la spécialité est la fabrication de poteries faites à partir de la glaise de la rivière Irrawaddy. C'est le village Randdaboo. Une technique ancestrale de fabrication des poteries est encore utilisée ici. Tout est manuel, rien de mécanique ou d'électrique même le four de cuisson et le transport des pots sur la tête des femmes.

En après-midi, la remontée de la rivière s'est poursuivi dans la chaleur intense malgré la brise sur le bateau. C'est comme se faire souffler de l'air du séchoir à cheveux dans la figure. Pas rafraîchissant du tout.

Le personnel de bord est très gentil et s'occupe bien de nous quatre. C'est une des dernières croisières de la saison avant la reprise en octobre. Nous avons joué à Timeline et Uno et ils ont participé avec intérêt à nos explications et ont été content des victoires de Jean. Nous les quitterons avec un peu de tristesse car ils sont aux petits soins avec nous et nous les aimons bien.

Demain, nous prévoyons arriver à Mandalay vers 9:00. Ce sera notre dernière grande ville avant le retour. Plus qu'une semaine avant le départ pour Montréal.


Mandalay

2018-03-31 to 2018-04-02

Mandalay est la dernière étape visite de notre voyage en Asie du Sud-est. La dernière étape étant la plage de N'Gapali pour se reposer avant le retour.

La fatigue et la chaleur ont commencé à se faire sentir à Bagan. Nous opterons donc pour une visite d'une journée aux principaux sites d'intérêt à Mandalay.

Samedi, nous avons marché dans le secteur de l'hôtel et avons visité les marchés de poisson (rapidement...) et de fleurs (beaucoup plus lentement...). L'hôtel est en bordure de la rivière Ayarwaddy. Sur le bord de la route, nous apprenons que les personnes qui y vivent dans des conditions très difficiles sont des sdf illégaux. C'est ce qu'on a vu de plus triste au Myanmar. Comme disait Thildar à Bagan, nous sommes pauvres mais nous mangeons de la bonne nourriture et ne faisons pas trop d'enfants. Ici, c'est plus difficile.

Dimanche, 1er avril jour de Pâques pour les chrétiens, nous avons entrepris nos visites par le Paya Mahamuni, lieu de pèlerinage très fréquenté et lieu de célébration de noviciat. Un bouddha assis recouvert de feuilles d'or pendant des siècles est la pièce maîtresse de cette pagode. Singulièrement, seuls les hommes ont le droit de s'en approcher pour y déposer de minces feuilles d'or. Interdit aux femmes. Unique car tout le monde le sait, bouddha ne discrimine aucune personne dans son entourage. Le bouddha assis vieux de 2 000 ans selon les croyances est donc recouvert de plus de 15 cm de feuilles d'or sur tout le corps sauf le visage qui curieusement n'a pas l'air trop petit comparé à son corps. C'est pourquoi on le dit vivant "the living buddha".

Ensuite, atelier de gravure sur bois, une tradition millénaire comme en témoigne les photos des pagodes et atelier de fabrication des feuilles d'or pour les pèlerins et les pagodes.

Le Palais de Mandalay, reconstruit selon les plans originaux en 1990, est impressionnant par son ampleur mais seulement quelques bâtiments recèlent d'objets à regarder. Notre guide, Mon, en a profité pour nous parler du roi Mingon de la dernière dynastie des monarques au Myanmar avant l'invasion des britanniques.

Mon est une jeune femme fort sympathique. Toute menue et jolie, elle nous a beaucoup informé sur Mandalay et son histoire. Elle a aussi parlé de la politique au Myanmar. De l'emprise de l'armée malgré le nouveau gouvernement de Aung San Suu Kyi. Nous comprenons qu'elle est une fervente admiratrice de Aung San.

Après une pause chaleur en après-midi, nous sommes repartis pour visiter deux monastères et surtout, le plus grand livre du monde. La pagode Kuthodaw datant du milieu du 19e siècle, est entouré de 729 stèles de marbre relatant les textes fondateurs du courant bouddhiste (chacune installée dans un petit stuka individuel). Une autre réalisation du roi Mingon.

En fin de journée, Min m'a offert son joli chapeau acheté dans le nord du Myanmar. Fait avec des tiges de blé, ce chapeau au large bord sera idéal pour le jardinage. Elle est vraiment gentille.

En fin de journée, nous avons profité de la terrasse de notre hôtel pour souper à l'extérieur.


L'Amata...

2018-04-03 to 2018-04-04

Arrivés depuis deux jours et toujours sous le charme de cet endroit paradisiaque. L'Amata. Une pause avant le retour au froid du Québec. Et les nouvelles de la température ne sont pas bonnes au Québec alors qu'ici, il fait toujours aussi chaud. Il est difficile de croire qu’il y a un climat maritime ici, avec une brise constante  et rafraîchissante alors qu’ailleurs dans ce pays c’est la chaleur torride avec du smog et énormément de pollution atmosphérique. Et portant un tel endroit existe.
La mer est à 30 degrés. L'air est à 36. Les seules choses à faire: dormir, lire, se baigner et se reposer. Pourquoi pas? Après presque trois mois à visiter, se trimballer et planifier la prochaine escale, nous profitons de ces moments de "rien faire".

Le restaurant du Amata doit avoir un vrai chef car ici, on mange comme des rois. Pour la première fois, nous avons mangé du barracuda. Cuit et même en ceviche et c'était un festin. Nous sommes heureux et profitons pleinement de ce paradis. Et c'est sans compter la gentillesse des birmans. Mais cela, on en a déjà parlé...


Vieille ville

2019-02-21

Cette ville fût successivement habitée par les Phéniciens et les Grecs avant notre ère puis les Romains et les Maures puis reprit définitivement par les Portugais vers 1240. Elle possède une longue et riche histoire. Sa reconnaissance est dûe à son port de mer important sur l’atlantique mais surtout par son sinistre commerce d’esclaves pendant plusieurs siècles. Aujourd’hui c’est une ville touristique qui fourmille de visiteurs durant les mois d’été. Sa vieille ville aux rues pavées est ponctuée de places et d’églises entourées de remparts du XVIè siècle. Une première visite pour reconnaître ces lieux par une journée de grands vents nous a permis de repérer le marché de poissons, les guichets automatiques, l’Intermarché et surtout le sentier à emprunter pour accéder rapidement et facilement à la vieille ville. 


Découverte de la ville

2019-02-22

Une ville née, il y plus de 2000 ans se présente avec quelques vestiges de son histoire. La vieille ville a conservé une partie de ses portes d’entrée et ses murs. Elle se caractérise par ses rues étroites et son architecture aux décorations de céramique de ses maisons. Y déambuler est toujours un plaisir.


Le marché fermier

2019-02-23 to 2019-02-24

Beaucoup de villes européennes ont gardé la tradition d’un marché hebdomadaire. Les agriculteurs viennent vendre leurs produits directement aux consommateurs. C’est aussi le rendez-vous social de la semaine pour les habitants locaux. Il y a donc foule ici le samedi matin au marché. On y trouve des produits frais et à un coût beaucoup moindre que dans les grandes surfaces locales, Pingo Doce et Lidl ( les équivalents de nos Métro et Loblaws ). Les agriculteurs ne veulent pas vendre leurs produits à ces chaînes alimentaires. Pour eux l’honneur et la fierté d’être en contact avec le consommateur est très important. Le contact humain et l’échange sont partie intégrante de leur métier. On y voit apparaître aussi de plus en plus de jeunes producteurs Ce sont de grands producteurs terriens qui vendent aux chaînes. On en a profité pour faire nos provisions hebdomadaires à un coût 50% inférieur à chez nous. Le Soleil radieux et son ciel bleu sont omniprésents sur cette longue plage que nous nous efforçons de parcourir chaque jour.

Pour voir l’apart vous allez sur le site suivant: www.vistasollagos.com


Plages et grottes

2019-02-25 to 2019-02-27

Nous avons eu deux journées de grands vents en bordure de l’Atlantique. Cela nous a permis   de visiter quelques plages situées entre des falaises mais parsemées de grottes nous permettant de circuler d’un plage à l’autre. Température idéale pour apprécier ces paysages avec de bonnes vagues qui semblent flageller ces plages. On a l’impressIon d’habiter notre plage particulière à chacun des endroits. Visite du Musée de l’esclavage, un projet soutenu par l’Unesco pour nous rappeler une période sinistre de notre histoire. De 1440 jusqu’au milieu du 19e siècle, la ville de Lagos était le chef-lieu en Europe du recrutement et de la vente d’Africains comme esclaves dans les Amériques (nord et sud). Plus de 12 millions de personnes ont subi ce sort pendant cette période. Le musée explique bien les expéditions des navigateurs portugais vers les côtes orientales de l’Afrique (Mozambique, Guinée etc.) pour récupérer de grands groupes de personnes et les diriger vers le marché aux esclaves de Lagos. Et puis circuler dans cette ville est toujours agréable d’autant que le soleil radieux et que le ciel bleu sont toujours au rendez-vous. Côté intendance, le panier d’épicerie et le bon vin sont nettement moins cher que chez nous.

Nous discutions des portugais rencontrés au fil de nos promenades et cherchions un mot exact pour expliquer leur air heureux mais tranquille, légèrement nostalgique. Les portugais ne jubilent pas de joie mais ne sont pas malheureux. Gentils et affables en général, ils ne s’ouvrent pas naturellement à la discussion mais ils répondent à nos questions avec politesse. Saudade, est le mot qui qualifie bien cette façon d'être. Saudade ou sa traduction déficiente de "spleen portugais" explique bien ce qu'on essaie d'expliquer. Un peuple formé d'immigrants qui ont quitté un lointain pays pour s'établir ici et qui ont une nostalgie bien compréhensible. Ça fait des gens charmants mais discrets dans leurs sentiments envers les autres.


Panoramas sublimes et Silves

2019-02-28 to 2019-03-02

Ponta da Piedade (Pointe de la piété) est une pointe de terre qui s’avance dans la mer dans la section est de la ville de Lagos. Elle est serpentée sur ses deux faces de nombreuses falaises dorées, d’arches, de tunnels et de caves. Splendides paysages se succèdent et ces falaises nous ébahissent chacunes de leurs caractéristiques particulières. Un arrêt le midi à un petit resto dominant une falaise et sa plage (Camillo Praia) complète notre rêve éveillé de ces lieux.

Direction la petite ville de Silves, une première excursion dans l’arrière pays pour y découvrir des richesses patrimoniales et des sites naturels. La ville, juchée sur une colline entourée de vergers (oranges et citrons surtout ) au bord d’un fleuve nous a fait forte impression avec sa cathédrale médiévale et sa forteresse maure en grès rouge. Les murs très bien conservés de la forteresse domine la ville et nous offrent des panoramas variés. Il y avait construit (XIIième siècle) une citerne qui pouvait contenir l’eau pour un an pour 1200 personnes.La cathédrale construite au XIIIième siècle au style baroque contient quelques tombes de croisés ayant participé à la prise de la ville à l’époque.


Alte et Loulé

2019-03-04 to 2019-03-05

Hier c’était notre première journée sans la présence du soleil et l’arrivée d’une petite pluie fine. Un peu de route pour aller visiter deux petites villes de l’arrière pays. Accroché à un coteau, le petit village d’Alte possède toutes les caractéristiques des villages de la région: ruelles étroites, petits escaliers pavés, maisons simples avec des cheminées ouvragées. Le blanc caractérise aussi ces petites maisons.

Loulé est une municipalité plus importante. Tranquille et pleine de charme avec ses rues en pavé, on y retrouve de nombreuses boutiques artisanales, des galeries d’art. Le lieu le plus animé est sans doute le marché central où se déroulait le carnaval annuel. Les enfants portaient des déguisements variés. Le bâtiment du marché central est coloré et inspiré de l’architecture mauresque.


Points de vue magnifiques en Algarve

2019-03-05 to 2019-03-06

Nous sommes partis vers Carvoeiro, environ à une 50aines de km de Lagos. Un temps frais mais très ensoleillé après une nuit et un avant-midi très pluvieux. Carvoeiro est un ancien village de pêcheur transformé en station balnéaire. Les résidences cossues du bord des falaises sont pratiquement toutes vides en cette basse saison. Nous ne sommes pas beaucoup de visiteurs dans le coin. Après un parcours plutôt hasardeux recommandé par Maps.me, nous avons atteint la Capela De Nossa Senhora Da Rocha. Comme son nom l'indique, cette chapelle est perché sur le haut d'un cap rocheux qui s'avance dans la mer. Magnifique point de vue sur les plages environnantes et sur l'océan. La Chapelle en soi ne présente un interet que par sa statue de la vierge en bois recouverte d'or. Elle a survécu au tremblement de terre de 1755.

Ensuite, direction Algar  Seco, une très belle promenade sur une passerelle en bois qui serpente le long des falaises de bord de mer. Les points de vue nombreux sont fabuleux. L'accès à des grottes creusées par la mer est aussi intéressant dont la gruta De Boneca avec une fenêtre naturelle sur l'océan. Voir la photo.

En soirée, nous sommes allés souper au restaurant familial Restaurante bar Inna. Tenue par deux sœurs qui sont à la cuisine et dans la salle à manger, nous y avons mangé la célèbre cataplana de l'Algarve, une sorte de soupe de poissons et fruits de mer au tomates. Vraiment très bonne pour un resto qui ne payait pas de mine et qui était un solution de rechange à un resto qui s'est avéré fermé pour les vacances des propriétaires. Une belle soirée et un souper délicieux. Au retour, nous avons mangé une pâtisserie à la crème achetée en ville. Ici, une pâtisserie à 1,15 euro que l'on partage car très grosse, on ne peut s'en passer.


Faro, Estoi, Almancil et un vignoble

2019-03-07 to 2019-03-08

L’Algarve compte un bon nombre de vignobles et complète par sa production celle de la région du Douro l’offre portugaise. Le vignoble Quinta Dos Vales nous offre quelques variétés de ses vins dans un décor particulier. Le propriétaire a parsemé son domaine d’oeuvres sculpturales.  Les sculptures de femmes semblent inspirées de l'œuvre de Niki de Saint Phalle, en moins colorées cependant.

Faro est à environ une heure de route de Lagos. C'est la capitale de l'Algarve. Ville universitaire qui vaut le détour pour sa vieille ville bien préservée. Nous y avons visité  sa cathédrale (sé) où l'architecture majoritairement baroque est assez impressionnante. On y trouve un orgue rouge baroque très spécial. Un escalier permet de grimper jusqu'à la terrasse  dominant la place et offre un panorama sur la vieille ville, le port et la mer. Les avions en descente vers l'aéroport de Faro passent tout près. 

La vieille ville se visite très bien à pied et elle est bien conservé. Ça sent la fleur d'orangers qui poussent partout dans la vieille ville. Nous avons aussi visite le musée municipal situé dans un ancien couvent. Son beau cloître expose les trouvailles archéologiques des différentes périodes d'occupation de Faro. 

Autour de Faro, deux sites valaient le détour. D'abord, le palais rococo d'Estoi et son jardin dont l’amén a débuté  au milieu du XIXe siècle et achevé en 1909. Assez spectaculaire, les principales pièces ouvertes au public reflètent bien la décoration opulente du style. Les jardins sont plantés d'orangers et de palmiers. Aussi, l'église Igreja De Sao Lourenço à Almancil nous a littéralement jeté en bas de nos souliers par la beauté de ses azulejos (céramiques) bleues et blanches représentant des scènes de la vie de St-Laurent. Tous les murs et le plafond sont couverts d'azulejos peints. Impressionnant. Malheureusement, il est interdit de prendre des photos à l'intérieur de l'église.  


Cap St-Vincent

2019-03-09 to 2019-03-10

On ne pouvait pas manquer d’aller au Cabo Sao Vincente (Cap St-Vincent). Ce fut pendant des millénaires considéré comme « le bout du monde » parce qu’il est situé à l’extrémité sud de l’Europe. Il est aussi mythique et légendaire car les Grecs considéraient dans l’Antiquité que c’était le lieu de repos des dieux d’où son nom de cabo sagres qui veut dire cap sacré. Les chrétiens l’ont rebaptisé en l’honneur de St-Vincent qui s’y serait échoué au IVè siècle. L’endroit est impressionnant avec son phare qui domine la pointe de Terre comme si deux séries de hautes falaises s’y rencontrent. Tout près dans la petite ville de Sagre se trouve un fort érigé au début du 15è siècle par le roi de l’époque Henri le navigateur. Il y fonda une école navale et un centre de développement et de construction de navires. Il créa à cette période un nouveau navire La Caravelle. Cette initiative lui permis d’établir nombre de colonies en Afrique et notamment de conquérir le Brésil, seul mais grand pays portugais d’Amérique du Sud.


Tavira et Cacela Velha

2019-03-10 to 2019-03-12

Lundi matin, nous nous sommes dirigés vers Tavira à environ 50 km de l'Espagne. Les guides  nous annonçaient la plus jolie villle de l'Algarve et nous avons été enchantés. C'est une très belle ville, calme, qui sent bon le tilleul, la fleur d'orangers et la glycine. Les rues sont typiques de l'Algarve, étroites, pavées de carreaux de céramiques avec des maisons à balcons de fer forgé. Magnifique. Elle se visite à pied très facilement même si elle est en partie à flanc de colline. 

Nous avons réservé une chambre dans une pousada: la pousada Do Convento Do Graça de Tavira. Une très belle auberge sise dans un ancien couvent qui a été restauré. Ce sera notre seul hébergement en pousada car c'est vraiment un cadeau que l'on se fait. La température étant chaude en ce lundi, nous avons profité de la pisicine en fin d'après-midi. 

Mardi matin, nous avons fait un détour par les marais salants de Tavira (non-fonctionnel à ce moment de l'année). Ensuite, nous sommes partis à la recherche d'un heurtoir de porte en forme de main caractéristique de Tavira (voir photos). Nous en rapportons un pour notre maison. Trop joli comme souvenir.

Avant de prendre la route pour le retour à Lagos, nous avons fait un arrêt dîner à Cacela Velha, petit village charmant blotti autour d'un petit fort parmi les orangers et les oliviers. Le seul maisons des pêcheurs sont blanches et bleues lumineuses dans ce décor naturel surplombant la mer. 

La route pour nous amener à Cacela Velha est bordée d'orangers et de citronniers plein de fruits mûrs. La température est chaude et le soleil fort pour ce mois de mars.

Arrêt éclair dans un Designers Outlet en Algarve sur la route du retour. Jean en a profité pour se doter de quelques chandails de chez Desigual. Comme quoi, le magasinage n'est pas seulement l'apanage des femmes. Je suis repartie bredouille.


Vignobles et dunes

2019-03-14 to 2019-03-17

On se devait de visiter les vignobles de l’Algarve pendant notre séjour. Deux visites lors d’une autre belle journée ensoleillée nous ont permis d’apprécier la qualité des vins de la région. Les vignobles sont de larges domaines qui jumèlent aussi d’autres productions avec les vignes. On retrouve souvent des oranges, des citrons, des olives et des figues. Cela nous offre un paysage fort coloré lorsque nous arrivons sur les lieux.

Au premier vignoble, Morgado Da Torre, nous recherchions un rosé que nous avions dégusté et fort apprécié dans un resto de plage. Nous avons profité de cette visite pour faire des provsion du nectar pour quelques semaines et cela pour 6 Euros la bouteille. Les bas prix dans l’alimentation un peu partout ne cesse de nous surprendre depuis notre arrivée. Cessons en hiver d’importer les fruits de la Floride et importons du Portugal ( petit éditorial du jour).

Au deuxième vignoble visité, le Monte Da Casteleja, nous avons eu droit à une visite et à une dégustation. Le propriétaire et œnologue du vignoble est un français qui a établi son projet dans la région après avoir travaillé dans la région du Douro. Ces 3 vins ont été une découverte pour nous. Trois excellents vins bien équilibrés ( un blanc, un rosé et un rouge) se démarquent de ce que nous avions dégusté jusqu’ici. Le proprio, Guillaume Leroux, expliqua l’historique de son projet de vignoble ( sa vision, les cépages locaux utilisés, les pentes de cultures, l’entretien des vignes etc). On a visité le hangar de production avec les pressoirs, les cuves en stainless, les barils de chêne de diverses origines, la cave d’embouteiilage. Le tout se termina par la dégustation des vins accompagné de tapas pour mieux apprécier la qualité de chacun des vins. 

Nous avons pu échanger avec nos deux compagnons de table, deux jeunes allemands étudiants à Iéna. Cette ville où nous étions allés pour un colloque franco-allemand  sur les services aux étudiants à l'automne 2014. 

Nous avons aussi marché sur un sentier aménagé  dans les dunes de Alvor, petite ville près de Lagos. Zones protégées en Algarve, les dunes sont un peu partout près des plages. Cela permet de limiter les hôtels en bordure de mer et de préserver la beauté de ces sites naturels.


Séville, España et la rencontre avec Christophe Colomb

2019-03-18 to 2019-03-19

Une petite escapade à Séville pour nous donner le goût de revenir dans ce beau pays. Séville est à seulement 4:30 en bus de Lagos. Alors, pourquoi pas?

C'est une très belle ville composée de grandes artères mais aussi et surtout de ruelles piétonnières étroites où il fait bon déambuler. C'est d'ailleurs ce que nous avons faits après avoir trouvé notre hôtel dans le quartier de Santa Cruz. Séville nous a accueilli avec un soleil éclatant et une température d'été. Ici, c'est l'Espagne dans toute ses saveurs et ses couleurs. Blancs, roses et ocres éclatants. De beaux édifices avec balcons étroits en fer forgé surplombant des ruelles en pavé. Et toujours cette odeur de fleur d'orangers comme au Portugal. 

Au retour à l'hôtel en fin d'après-midi pour l'apéro, nous constatons que la climatisation est déficiente. Bons joueurs, nous laissons amplement le temps au gestionnaire de l'hôtel de corriger la situation; ce qui n'arrivera pas finalement. On nous a gentiment "upgradé" dans une chambre premium d'un hôtel partenaire (un 4 étoiles alors que nous avions réservé  dans un 3 étoiles). Tout est bien qui finit bien.

Nous réservons notre visite de la cathédrale de Séville pour mardi en pm sur internet. Et essayons de réserver pour le château Alcazar de la même façon. Ce qui pourrait s'avérer une opération assez simple ne l'est finalement pas. Et c'est sans compter que l'on s'attend à faire la file d'attente malgré nos billets.

Avec l'hôtel, nous avions droit à une visite gratuite de Séville à pied. Une belle visite qui nous a permis d'en apprendre un peu plus sur comment éviter le files d'attente des deux attractions les plus populaires soit la cathédrale et le château.

Pour la cathédrale, nous sommes entrés comme dans un moulin.

Être en Espagne, c'est manger des tapas et du jambon ibérique. Les restaurants pullulent (2 400 bars et restaurants dans la ville). Ce n'est pas le choix qui manque mais Jean nous a trouvé un petit resto "Las Pasaje" tout près de notre hôtel et classé 2e sur Trypadvisor. Un succulent repas de tapas et pâtes. Nous y avons dégusté une focaccia à la queue de taureau. Un délice.

Séville est une ville de plus de deux millénaires. D’abord romaine mais avec la fin de l’empire elle tomba comme une bonne partie de l’Espagne et du Portugal aux mais des arabes islamiques. Elle vécu pendant près de 600 ans sous l’emprise des maures (arabes d’Espagne). Les rois chrétiens chassèrent les dirigeants maures de la ville au 13e siècle. L’influence maure demeure très fortes pendant quand même 200 ans après leur départ. Aujourd’hui l’architecture et l’urbanisme recèlent de l’interaction culturelle entre les européens et celle des descendants des maures.

La grandiose et gigantesque cathédrale à été construite carrément sur la mosquée de l’époque. Son immense tour  était à l’origine le minaret de la mosquée. La conception extérieur est parsemée d’élémnets issus de l’architecture maure. Son intérieur est d’une somptuosité et d’une opulence extrême pour l’époque. Cela reflète la volonté des rois qui y vivaient de vouloir faire de Séville le centre de l’Europe. Toutes les grandes expéditions espagnoles pour explorer le monde pendant deux siècles avaient pour port d’attache cette ville. 

Une grande surprise nous attendait à l’intérieur, et je l’écris avec beaucoup d’émotions car on m’a parlé, reparlé et on parle encore de ce grand navigateur. Nous nous attendions à retrouver un simple tombeau avec une épitaphe. Mais les restes de Christophe Colomb sont dans un tombeau d’argent porté par quatre gentilshommes de l’époque. Même les rois n’ont pas, ici, eu droit à ce traitement. Des centaines de visiteurs sont constamment rassemblés autour de l’oeuvre. Il fut honoré de cette façon 400 ans après sa mort. On y lit: « En 1898, quand Cuba devient indépendante après la guerre hispano-américaine, les restes de Colomb reviennent en Espagne et un tombeau monumental est construit dans la cathédrale de Séville. » 

On circule dans cette ville et chacun de nos pas foulent l’histoire de l’occident. Exaltations et émotions nous submergent.


Séville la belle...

2019-03-20 to 2019-03-21

En soirée de mardi, nous avons fait un tour de calèche. Ici, contrairement à Montréal, les chevaux continuent à tirer des calèches même lors des chaleurs de l'été. Ils sont bien traités et les calèches sont toutes de la même dimension et de la même couleur. Cette balade nous a donné un avant-goût de notre journée de mercredi.

Séville nous éblouit depuis notre arrivée. Chaque endroit nous révèle sa beauté et ses parfums. La Plaza de España et le parc Maria Luisa nous en ont mis plein la vue mercredi matin. Érigé pour l'exposition España-americano de Séville en 1929 ( tous les pays ayant une racine espagnole), la Plaza est tout simplement grandiose, belle et colorée. Le parc nous dévoile la floraison printanière en plus des orangers en fleurs. 

Si nous voulions qualifié Séville, nous dirions qu'elle est femme, tout en couleurs, en dentelles, en parfum, en chanson et en danse. Nous sommes sous le charme. Sous son charme.

Malgré l'affluence de touristes, la période est idéale pour la visite. Pas trop chaud et pas trop de monde tout de même. Les restaurateurs sont heureux de nous recevoir et les tapas et le jambon toujours aussi appétissants.

Nous avons aussi visité l'Université de Séville. Elle est située dans une ancienne fabrique de tabac. C'est à partir de cette fabrique qu'est née l'histoire de l'opéra de Carmen. Le lieu est joli et la beauté du bâtiment nous impressionne. La session en cours nous permet de voir et de côtoyer des étudiants -es sur le campus. 

En soirée, nous sommes allés assister à un spectacle de flamenco au Musée del baille flamenco. Envoûtant. Les artistes étaient très bons et professionnels. Le spectacle à la hauteur de nos attentes dans un Musée national. 

Pour notre dernière journée, nous avons choisi la visite de la Plaza de Toros de la Réal Maestranza, ces anciennes arènes du pays où se déroule environ 35 corridas pendant la saison tauromachique.  Plus de 12 000 personnes s'entassent dans cette immense Plaza en plein air où il peut faire jusqu'à 45 degrés en été. Un lieu que nous avions vu dans des reportages mais d'y être nous a impressionné. Nous comprenons mieux l'attrait des Sévillans  pour cet art du combat entre le taureau et le toréador. Le respect du toréador pour l'animal est très bien expliqué dans l'exposition qui précède la visite dans l'arène. 


Art dans la rue

2019-03-23 to 2019-03-28

Aujourd’hui petit circuit pour apprécier les œuvres d’art sur la place publique à Lagos. Nous en serons à notre dernière semaine ici. Jeudi prochain nous entreprenons de reprendre la route vers Porto et Lisbonne avec des arrêts dans quatre villes pour y visiter des sites historiques et artistiques.

Nous profitons de ces journées venteuses pour prendre de longues marches dans Lagos et découvrons de nouveaux circuits pédestres. La ville commence à accueillir de nouveaux touristes. Et on voit que les kiosques de la saison touristique commence à s'installer un peu partout. Dès le 1er avril, c'est déjà la saison touristique qui débute ici en Algarve. 


Déjà la fin de notre séjour à Lagos

2019-03-30 to 2019-04-03

Nous débutons le dernière semaine à Lagos. Nous avons beaucoup aimé cet endroit. Avec Pascal et Joey, nous avons refait quelques sites que nous avions trouvés spectaculaires. C'est donc avec joie que nous sommes retournés à Silves où nous avons particulièrement découvert les boîtes électriques toutes décorées  de peintures originales. 

Nous sommes aussi allés aux plages et aux grottes au bas des falaises de Lagos et aussi à Ponta da Piedade.  Nous sommes aussi retournés à Capo Sao Vincente. Joey et Pascal ont été aussi éblouis que nous. Bref, cela nous a permis de partager ces beaux endroits de l'Algarve avec eux. 

N'ayant pu faire l'excursion en mer avec eux, la mer étant trop mauvaise depuis quelque temps, nous avons pu nous y rendre mardi matin. Voir les falaises du bateau nous a donné une perspective différente de cet univers de grottes, de falaises et de crevasses. La côte est vraiment belle. En été, cela doit être très agréable de s'y baigner mais nous n'osons pas penser à la quantité de monde qu'il doit y avoir. La saison touristique commence à peine et nous trouvons déjà qu'il y a du monde même en semaine.

Nous partons demain vers le nord du Portugal pour nos derniers 15 jours. Nous finirons à Lisbonne avant notre départ.


Évora et Ériceira

2019-04-04 to 2019-04-05

Quel plaisir de visiter cette belle petite ville d'Évora. Toute en ruelles et en pentes. Toute en histoire et en vieilles pierres. Nous avons pris bien soin de nous balader tranquillement afin de nous imprégner des odeurs et de la sensibilité de cette petite ville. Notre gîte The Noble House nous donnait déjà l'idée que nous serions à l'aise dans cette ville universitaire.

 Notre première impression a été la découverte du temple romain encore très bien préservé sur la place de la cathédrale. Ensuite la visite de la cathédrale nous a offert son panorama sur la ville. Au gré de notre balade, nous avons rencontré un conducteur de tuktuk (ben oui!) qui nous a donné envie de faire une ballade touristique guidée à la façon Asie du Sud-est. Notre guide était très sympathique et généreux de ses commentaires. Cela nous a permis de nous orienter pour la visite de notre deuxième journée. Mais surtout, il nous a incité (fortement) à visiter la Capela dos Ossos, une chapelle construite à partir des crânes, fémurs et humérus des morts des cimetières autour de Évora. On manquait de place pour les morts semble-t-il... Un peu macabre mais invitant au recueillement. Le lieu le plus visite de Évora. 

Notre découverte a été l'Université de Évora. Une université fondée par les jésuites en 1553 mais fermé par la suite en 1759. Rouverte en 1973, elle a conservé ses salles de cours avec des céramiques représentant les scènes de l'enseignement des jésuites de l'époque. Fascinant et très joli. Les chaires des professeurs sont encore en très bon état dans chaque salle de cours.

Cette visite à Évora nous a beaucoup plu et nous anticipons le reste du parcours avec beaucoup de plaisir des découvertes à venir.


Obidos et Coimbra, notre rencontre avec l'inspiration de J.K. Rowlings

2019-04-06 to 2019-04-09

Nous ne dirons pas beaucoup sur Obidos car cette escale fut de courte durée et la visite d'un intérêt moindre. La vieille ville est piétonnière et se visite rapidement. Nous y avons cherché un restaurant italien suggéré par l'office de tourisme pour constater que toutes les indications nous menaient dans un centre d'achat où le dit restaurant n'était pas. Après l'avoir trouvé, nous avons constaté qu'il n'ouvrait pas avant 19:00 heures et qu'il nous restait beaucoup de temps avant de songer à y manger. Un des propriétaires de notre hôtel, Thomas, parlait très bien français et était fort sympathique.

Coimbra. Ville universitaire. Elle accueille une des plus vieilles universités d'Europe. Le site est remarquable. L'ensemble des bâtiments ont été édifiés aux 16ème et 17ème siècles autour du patio des escolas (étudiants). La bibliothèque, installée dans l'ancienne prison de l'université, vaut à elle-seule le déplacement. Cette prison universitaire servait à enfermer les étudiants coupables de mauvaise conduite. 

L'Université  de Coimbra est la plus prestigieuse et la plus traditionnelle du Portugal. Les étudiants y portent toujours la cape avec capuchon qui a inspiré les costumes de Poudlard que JK. Rowlings a fait porter à Harry Potter et sa gang.

Coimbra est une ville en pentes raides et en escaliers multiples. Nous y avons passé deux jours. Un souper agrémenté de musiciens du fado a aussi fait partie de notre séjour.


Porto la magnifique.

2019-04-10 to 2019-04-12

Porto, avant dernière étape de notre voyage de 2 mois au Portugal. Porto, ville magnifique, toute en côtes, en escaliers interminables et en pentes abruptes. Porto, ville avec des ruelles piétonnières étroites où les vêtements sèchent, accrochés au bord des fenêtres des appartements. Porto, ville aux multiples églises et clochers qui sonnent les heures, quarts et demies des heures partout dans la ville. Pas besoin de montre à Porto, on a toujours une cloche pour nous sonner l'heure qu'il est.

Cette visite de la ville s'est amorcée avec un tour guidé à pied de la vieille ville avec (voir la photo) Martha. Une jeune femme fort sympathique qui parle un anglais avec un accent à couper mais qui est charmante comme tout. Elle adore manger et nous fait des descriptions détaillées des spécialités portugaises et surtout celles de Porto.

Ce tour nous a amené dans la plus jolie gare de trains. On y retrouve les azuléjos bleus et blancs du Portugal et une architecture de Gustave Eiffel. C'est un must de voir cette immense hall des pas perdus avec son immense horloge en bois.  

Le McDonald de Pinto est aussi unique en son genre car la compagnie à du garder l'architecture du bâtiment, un ancien café. C'est ainsi le plus beau McDo au monde.

Même s'il y a beaucoup d'églises à Porto, elles ne sont pas extraordinaires. Nous en avons vu de plus jolies ailleurs en Algarve ou à Coimbra. C'est l'architecture barocque qui prédomine ici aussi.

Ici aussi nous avons retrouvé des inspirations de JK.Rowlings. D'abord, la librairie Livraria Lello où se trouve l'escalier ayant inspiré les escaliers qui bougent à l'école de Poudlard.  Aussi, les lions de la maison Gryffondor se retrouvent près de de cette librairie. (Voir les photos). 

Nous sommes aussi allés assistés à un souper spectacle de fado dans la partie de la vieille ville. Très belle représentation de cette musique nostalgique.

Nous avons aussi pris le vieux tramway qui serpente sur le bord du Douro jusqu'à l'embouchure avec l'océan. Nous avons ainsi pu apprécier comment fonctionne encore ce vieu moyen de transport avec les dossiers des sièges qui sont rabattus afin que lorsque le tramway fait le trajet inverse, les passagers soient dans l'orientation du déplacement.


Brève excursion dans la Vallée du Douro

2019-04-13 to 2019-04-14

Une seule journée pour aller explorer la Vallée du Douro afin de voir les magnifiques paysages de la Vallée des vignes.

À quelques cent kilomètres de Porto, le Douro sillonne à travers montagnes et  vallées rémplies de vignes et d'oliviers.  Nous avons pris l'emploi lunch dans une churasqueria populaire chez les portugais de la place. C'était excellent.

Notre dernière escale nous a amené boire un vin mousseux chez un sympathique marchand de Lamego. Nous avons échangé sur le Portugal et le Canada. Sympathique et délicieux. 


Lisbonne, dernière étape

2019-04-15 to 2019-04-16

Nous sommes partis dimanche matin pour notre dernière étape du voyage, Lisbonne. Notre appartement est situé dans la vieille ville, le quartier Baixa (prononcez Baïtcha), juste à côté du Chiado et de Alfama. Un appartement avec des azuléjos d'origine. Accueillis par la charmante Helena, nous avons vite réalisé que la localisation de l'appartement est vraiment en plein dans le centre touristique de Lisbonne. Le tramway 28, célèbre attraction touristique, passe dans notre minuscule rue. On ouvre la porte du building et on est frôlé par le tramway. 

Comme le lundi les musées sont fermés, nous avions décidé de faire une expédition jusqu'à Sintra pour voir les châteaux. Chaudement recommandé par plus d'une personne, nous étions heureux de pouvoir y aller. Cela a été notre plus grande déception du voyage. Sintra n'est pas organisée pour recevoir autant de touristes. Comme les plus beaux châteaux sont en haut de la montagne et qu'il n'y a qu' un seul chemin pour y aller, c'est la congestion permanente. Et il y a des files d'attente partout. Nos billets achetés, nous étions confiants de visiter le château de Peña sans problème. Erreur, la file laissait présager près de 2 heures d'attente. Nous avons rebroussé chemin.


Lisboa

2019-04-17 to 2019-04-18

Ce voyage se terminait avec un séjour dans la magnifique ville de Lisbonne. On retient de ces quelques jours d’avoir beaucoup marché, monté et descendu des collines. Cette ville sur l’embouchure du Tage près de l’Atlantique est formée de nombreuses collines. Chacune d’entre elles fut habitée au fil des temps avec l’accroissement de sa population. On y retrouve de nombreux escaliers, des funiculaires, des belvédères d’observation, même des élévateurs pour poursuivre son chemin sur une même rue.

De nombreuses églises parsèment le paysage, certaines mieux conservées et mieux restaurées que d’autres. Le monastère des Jéronimos, entre autres, présente une belle conservation avec son magnifique cloître. On retrouve  à cet endroit la tombe de l’explorateur Vasco de Gama et du poète Carmo. Nous avons profité de l’occasion, aussi comme souvent on le fait dans des grandes villes, pour la visiter lors d’une randonnée en bicyclette. Cette fois-ci, notre guide Sofia nous a permis de découvrir de nombreux quartier pendant 4 heures. 

Il ne faut pas oublier la visite du magnifique musée de la Fondation Calouste Gulbenkian. Ce richissime  portugais amoureux de l’art a amassé durant sa vie à la fin du 19e siècle et au début 20e des œuvres d’art exceptionnelles. En plus de sa collection d’art perse et égyptien on y retrouve des Rembrant, des Rubens, des Rodin, des Monet, des Degas, des Manet et une magnifique collection de bijoux Henri Lalique, entre autres.

Notre appartement était très bien situé près du métro Baixa-Chiado (le Berri-Uqam de Lisbonne). Cela nous a permis de nous déplacer assez facilement dans cette ville au centaine de petites rues. Nous avons profité de notre dernière journée pour marcher dans les rues et ruelles du quartier Alfama. Des rues étroites en pentes raides où aucune auto ne peut circuler tant elles sont étroites. Beaucoup sont essentiellement des escaliers. C'est très beau de voir les bâtiments avec les cordes à linges aux fenêtres. Nous avons eu l’occasion de visiter le Musée du Fado et d’obtenir des billets pour assister à l’un des spectacles.

Nous avons aimé Porto. Nous avons tout autant aimé Lisbonne. Elles ont chacunes leur caractère et leur cachet. De très belles découvertes.

Retour chez nous après un voyage rempli de bons moments et de moultes souvenirs.